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Le Fa est le lien entre la terre et le ciel, entre l'individu et les divinités plurielles ou singulières. Nous assistons aux évocations, nous soulevons le vent aux côtés de Francine Rosenbaum, qui à la fois nous dit l'intériorité et l'extériorité de cette expérience. Fine anthropologue, elle sait nous guider sur ce chemin où le Fa se mêle de science et de divination.
Entrer sur ce chemin du Fa, c'est entrer dans le monde yorouba vaudou. Francine Rosenbaum, comme le lecteur, doit passer par l'étape du lavage du destin. Nous devons laver notre karma pour arriver à gérer nos nouvelles vies. C'est l'étape primordiale sur le chemin du Fa.
Dans ce livre, on ne connaît pas les noms des personnages, seulement leurs prénoms, seulement le nom du personnage principal, Anna Djorkaeff. Pourquoi ce titre ? J’ai hésité un moment avec un autre : « Destins croisés d’une femme et d’un navire ».
Cependant, mon intention première a toujours été de partager ma rencontre avec celle qui est devenue l’héroïne de mon premier roman. Vous vous doutez bien que si on écrit un livre sur quelqu’un, c’est qu’on a affaire à une personnalité particulière dans un récit de vie singulier. Anna est à la fois exceptionnelle dans sa personnalité et symptomatique de son époque. Cette bretonne a traversé le 20ème siècle avec un état civil et une nationalité erronés.
Anna a laissé derrière elle son carnet intime et le cahier journal d’un marin né en 1900. Oui, des destins se sont croisés. Au seuil de sa vie de femme, la révélation de son statut d’orpheline enferme Anna dans la recherche de son identité. Son vrai nom provient d’une contrée inconnue d’elle. Cette quête la mènera à une succession de découvertes pour le moins inattendues. La moindre anecdote de ce récit a été une réalité au plus près de la vie quotidienne qui toujours a évolué laissant le plus souvent en retard le statut de la femme. Un matin, au retour des ses courses, Anna a convenu avec elle-même qu’elle était devenue vieille, et restée « fille ». Comme un point d’exclamation au final d’une vie ! Dès lors, Anna Djorkaeff est passée des dizaines de fois devant le vieux banc face à la mer jusqu’au jour où elle leurs a dévoilé l’impensable secret de leurs vies. Comme les rochers qui apparaissent lors des plus basses marées, des secrets affleurent parfois des sables du passé.
Dans l’univers des monnaies cryptées, une nouvelle compétition vient de s’engager et la Chine vient d’en prendre la tête. Elle entend devenir la première nation à lancer la première monnaie cryptée souveraine du monde. Après l’explosion des monnaies cryptées, dites libres et anonymes, s’imposent, les uns après les autres, ces projets de monnaies cryptées d’un nouveau genre : les monnaies cryptées souveraines. Elles ont déjà un acronyme : CBDC (central banks digital currency).
Pascal Ordonneau, ancien banquier, passionné par les questions économiques et monétaires, a écrit de nombreux livres, articles et chroniques dont deux ouvrages sur les nouvelles monnaies cryptées, la blockchain et les Initial coins offerings. Il a participé aux études lancées par l’Institut de l’Iconomie sur l’Intelligence artificielle et le projet de monnaie, la Libra, initié par le créateur de Facebook. Avec le présent livre, Pascal Ordonneau entame une réflexion sur les monnaies cryptées souveraines.
Mettre au monde un enfant n’est pas une fonction biologique simple. Pour les mères, elle se situe en fonction du désir d’enfant qui plonge dans l’inconscient de chacune, de leurs capacités biologiques et de la culture dans laquelle chacune a été élevée. Ayant travaillé de longues années avec des familles migrantes au Centre Georges Devereux, j’ai pu constater le bonheur de ces familles à avoir des enfants. En effet, combien de mères, des pays du sub-saharien, sont venues en France pour mettre au monde un enfant après cinq ou six fausses-couches dans leur pays. Elles savaient qu’à l’hôpital en France, les médecins détecteraient et soigneraient par exemple le diabète qui empêche que la grossesse parvienne à son terme. Je les ai accueillies chacune au mieux de leur souffrance, j’ai appris d’elles combien leur vie entre deux cultures est difficile pour elles et leurs enfants. J’ai été « modifiée » comme l’écrit Tobie Nathan, car ensuite il est impossible de poser le même regard sur chacune y compris les femmes autochtones. « L’ethnopsychiatrie est cette pensée psychologique qui accepte le défi de se voir modifiée par les attachements des patients. Il s’agit à la fois d’un acte d’hospitalité et d’un pari de type scientifique ». Par la naissance de son premier enfant, une mère accomplit un certain devoir de gratitude d’abord à l’égard de sa propre mère, puis de sa famille ici et au pays. La blessure de l’infertilité est une douleur qui entraîne une perte de l’estime de soi. La vulnérabilité qui découle de ces échecs entraîne l’acceptation des nouvelles techniques de fécondation, PMA, IA et FIV, qui ne peuvent être accomplies dans tous les pays. Mes questions sont depuis très longtemps toujours les mêmes : L’enfant est-il le maillon entre la culture de sa mère et de sa famille et la culture française donnée par l’école puis la société ? Est-ce que ce décalage est une question universelle qu’il faudrait poser, aussi bien pour ces familles migrantes que pour celles venant de la campagne vers les grands centres urbains, même si depuis une centaine d’années les façons de vivre et de penser se sont modifiées. Le mouvement féministe a changé la place des femmes dans notre société.