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Philosophie de Guerre

  • La rentrée en Art à la Galerie "La main de fer"

    Dernier jour du mois d'août, la rue de la Révolution Française à Perpignan se pare de ses rousseurs automnales. Fin de journée, les rayons de soleil caressent les briques des immeubles de la rue. Une douceur estivale s'efface pour la ferveur de la rentrée de septembre. Loin de la rentrée scolaire, c'est bien de la rentrée des arts qu'il s'agit à la Galerie de la Main de Fer.  

    "CE QUE TU VOIS EST-IL CE QUE JE SUIS ?" tel est le titre de cette exposition qui rassemble deux artistes Olivier Diaz de Zarate et Thierry Genay.

    Une interpellation sur les désordres de nos visions  (sur le monde), sommes-nous des miroirs de l'autre ou bien de simples subjectivités ? Inversion des mondes et regard en miroir, voilà ce que nous propose Géraldine Torcatis dans sa galerie. 

    Olivier Diaz de Zarate, Galerie main de fer, Géraldine Torcatis, exposition, Art

    Olivier Diaz de Zarate nous invite à une introspection profonde à travers sa maîtrise de la figuration concrète. En simulant la réalité avec une perfection presque troublante, il ne se contente pas de reproduire le monde qui nous entoure, mais il nous pousse à questionner la nature même de cette réalité. En dévoilant l'âme, il nous rappelle que la vérité est souvent plus profonde que ce que l'œil peut percevoir.

    Sa virtuosité dans l'utilisation des codes classiques de la peinture est indéniable. Il se joue ainsi de nos sensations et de nos attentes en matière de classicisme. Pourtant, loin de se cantonner à une simple répétition du passé, son travail est résolument moderne. Il est le fruit d'une recherche picturale intense, d'une préparation méticuleuse qui met en lumière l'acte de peindre lui-même. Le support, couvert de ce qu'il décrit comme du "divin", est un hommage vibrant à l'héritage des classiques et à la « Scientia Pictoris ».

    Aujourd'hui, il vit et travaille à Narbonne. Son œuvre est marquée par une recherche profonde de l'identité personnelle, explorant les notions d'intimité et d'émotion. Il utilise le miroir comme un outil pour permettre au spectateur de se voir d'une manière immédiate et instinctive. Inspiré par des maîtres tels que Caravage, Chardin, Fragonard et Veermer, Olivier Diaz de Zarate combine les codes classiques de la peinture avec une approche contemporaine. 

    Thierry Genay, Galerie Main de fer, Géraldine Torcatis

     

    Thierry Genay, élégance du regard, grandeur de la retenue, nous offre une vision renouvelée de la photographie. Ses clichés épurés sont un véritable miroir de l'âme, transformant la nature morte en une œuvre d'art contemporain. L'influence de la peinture flamande est palpable, créant un pont entre passé et présent, entre tradition et modernité. Thierry Genay joue avec les contrastes : entre le plein et le vide, entre ce qui est visible et ce qui reste caché. Il nous présente une vision du monde où chaque élément est en équilibre, où chaque détail compte.

     

    La galerie La Main de Fer, nichée au cœur de Perpignan, est l'écrin parfait pour cette exposition en miroir. Deux artistes, deux visions, une double interrogation démultipliée par les spectateurs. 

    Ouverte du mardi au samedi, elle offre aux visiteurs un espace où l'art et la réflexion se rencontrent. Géraldine Torcatis, la curatrice, est disponible sur rendez-vous pour ceux qui souhaitent approfondir leur expérience.

     

    CE QUE TU VOIS EST-IL CE QUE JE SUIS ? est plus qu'une simple exposition. C'est une invitation à la réflexion, à la découverte de soi à travers l'art. Olivier Diaz de Zarate et Thierry Genay, chacun à sa manière, nous rappellent que l'art est un miroir de l'âme, un reflet de notre propre vérité.

  • L'Office de Tourisme et de la Culture de Jiangsu célèbre la biodiversité avec un concours international de dessins

    Chine, concours dessin, biodiversité Jiangsu, route de la soie

    Le 22 mai 2023, à l'occasion de la Journée Internationale pour la Biodiversité, l'Office de Tourisme et de la Culture de Jiangsu a dévoilé les résultats du concours international de dessins, « Dessine-moi des plages sauvages : refuge des espèces protégées et paradis des oiseaux ». Ce concours a été organisé dans le but de sensibiliser les jeunes à la coopération internationale pour la gestion du littoral côtier et des zones humides.

    Du 26 janvier au 26 avril 2023, des jeunes de 10 à 16 ans issus de villes et régions françaises, dont Paris, Bordeaux, Versailles et les villes du 92, ont participé à ce concours de dessins sur la biodiversité. Leurs œuvres ont été évaluées par un jury professionnel composé de hautes personnalités. Parmi de nombreuses créations impressionnantes, le jury prestigieux a dû départager les six gagnants.

    Les jeunes participants ont su traduire dans leurs créations artistiques la beauté du littoral du Jiangsu, une province située à l'est de la Chine, à environ 10 000 kilomètres de la France. Quatre critères ont été retenus pour évaluer les œuvres : l'imagination, l'originalité, les qualités poétiques et les qualités artistiques.

    Le premier prix a été attribué à Gabrielle Leray et Marguerite Chevrou, qui ont co-créé un magnifique dessin au Collège Saint Jean Hulst à Versailles. Gabrielle Leray a déclaré : « La beauté et la liberté des oiseaux de cette réserve naturelle m'ont inspirée, car nous devons vraiment travailler à préserver cette harmonie existante au Jiangsu car il s'agit de notre avenir à tous ». Marguerite Chevrou a ajouté : « J'ai vécu en Chine plusieurs années et j'ai adoré. J'ai fait ce dessin pour participer à la protection de notre bien commun qui sont les plages, les oiseaux, les autres animaux, les plantes : cette merveilleuse nature qui nous est offerte ».

    Les deuxièmes prix ont été remportés par Arthur Grandchamp des Raux et Sofia Senoussi, tandis que les troisièmes prix ont été obtenus par Adèle Babin et Genevieve Pissarev et Annabel Mesplède Albert.

    La présidente du jury, Laurence de Richemont, de la Commission Européenne DG Marché Intérieur, Industrie, Entreprenariat et PME, a souligné l'importance de ce concours : « L'Europe et la Chine sont confrontées à des défis similaires à cet égard, tout comme le reste du monde. Les pressions exercées sur les ressources naturelles, les eaux et les océans, ainsi que la pollution nécessitent de travailler ensemble pour jouer un rôle moteur à l'échelle mondiale. Ce concours est une merveilleuse occasion pour les participants de partir à la découverte des réalisations de la province de Jiangsu et de faire preuve d‘imagination et de créativité pour en témoigner. C’est aussi une façon de bâtir un pont pour que, tous ensemble, nous allions vers un monde où chacun pourra vivre en harmonie avec la nature ».

    Le responsable de l'Office de Tourisme et de la Culture de Jiangsu a également souligné l'importance de sensibiliser les jeunes à la protection du littoral. « Les zones côtières ont un écosystème fragile, la protection écologique du littoral est confrontée à des situations compliquées, un problème commun à tous les pays. Nous avons voulu par ce concours sensibiliser les jeunes à la protection du littoral. La gestion des zones humides sera un facteur essentiel dans les années à venir pour la biodiversité. Avec l'expression artistique, nous espérons renforcer les échanges culturels entre la Chine et la France, et faire connaître à un plus grand nombre de jeunes la beauté de l’écosystème du Jiangsu. Et lorsque l’on voit les dessins du concours, nous avons été très heureux de constater la beauté de l’imagination des dessinateurs en cette journée symbolique ».

    Les dessins s'inspiraient de la zone de conservation des oiseaux migrateurs rares le long du littoral du Jiangsu, qui possède les plus grandes vasières intertidales du monde et constitue le nœud central de la zone de migration des oiseaux migrateurs entre l'Asie de l'Est et l'Australasie, avec 4 729 espèces enregistrées, soit 68,5 % du total de la province. Avec un mélange diversifié de plaines, de vasières et d’océans, l’habitat des oiseaux migrateurs de la mer Jaune (Bohai) est devenu le premier site du patrimoine naturel mondial de type zone humide côtière en Chine.

    La province du Jiangsu a fait de grands efforts ces dernières années pour développer un aménagement écologique et un tourisme durable. Elle a su protéger ses paysages, sa faune, sa flore, préserver ses ressources, réintégrer des espèces protégées, gérer son littoral marin, et développer une activité écotouristique par l’adoption de solutions pragmatiques et efficaces. Son objectif : atteindre le pic des émissions carbones avant 2030.

    Les 50 meilleurs dessins français seront exposés, aux côtés des 50 meilleurs dessins chinois dans la galerie ORIENTAL.PARIS. Le vernissage se tiendra à partir de 18h 30 le lundi 10 juillet prochain en présence de la Délégation de l’Office de Tourisme et Culture de Jiangsu, qui viendra de Chine à cette occasion.

    Ce concours a mobilisé de hautes personnalités et a été salué pour son initiative pédagogique qui permet aux jeunes de participer et réfléchiraux enjeux écologiques, touristiques et environnementaux qui seront leur avenir. Jérôme Bignon, président de l'association RAMSAR France, a déclaré : « La Chine a très vite compris combien l'eau est essentielle à fortiori dans un pays de sa taille. La Chine a consacré beaucoup de temps et d’intelligence pour le développement des zones humides et aujourd’hui elle est récompensée car les zones humides sont connues dans le monde. Tout le monde considère bien cet enjeu et son importance, et le monde chinois y joue un rôle, puisqu’ils présidaient la dernière convention, pour en faire profiter l’ensemble de la planète ».

    Christophe Décloux, directeur général du CRT, Comité Régional du Tourisme d’Ile de France, a félicité la province de Jiangsu pour cette initiative : « Je félicite la province de Jiangsu pour cette initiative pédagogique qui permet aux jeunes de participer et réfléchir aux enjeux écologiques, touristiques et environnementaux qui seront leur avenir. Plus de 80% du territoire francilien est constitué d’espaces ouverts proposant un potentiel considérable en matière d’écotourisme pour Paris Région. Le Comité Régional du Tourisme Paris Île-de-France accompagne ainsi la transition écologique de l’offre existante et renforce le développement d’une offre de tourisme durable afin d’engager la destination dans l’adaptation au changement climatique ».

    Shabaz KHAN, Directeur du bureau de L’UNESCO à Pékin, a salué la qualité des dessins : « La qualité de ces dessins et leur imagination ont été exceptionnelles, illustrant de magnifiques aspects de l’environnement du Jiangsu et notre rôle vis-à-vis de notre biosphère. J’adresse toutes mes félicitations à tous les gagnants et participants du concours ».

    Frederic Herpers, Président SAS Stratégie Mer et Littoral, président du Groupe Mer et Littoral du Comité français de l’UICN, a souligné l'engagement de la Chine dans la protection des zones sensibles : « La Chine a depuis longtemps engagé des activités de protection, c’est d’autant plus notable que cette réserve de biosphère est une réserve d’intérêt international sur la migration des oiseaux. Cette reconnaissance de la Convention Ramsar illustre tout l’engagement porté depuis plus de 40 ans par la Chine sur la protection des zones sensibles et appelle donc l’attention sur l’importance de la protection de la biodiversité ».

    Sophie Mette, députée Gironde, ancienne Vice-présidente Groupe d’amitié France -Chine, Assemblée Nationale, a souligné l'importance de la coopération entre la France et la Chine : « Ce projet est donc à mi-chemin entre la culture et l’écologie. Les civilisations chinoises et françaises sont anciennes, elles ont toujours su échanger et s’enrichir l’une l’autre. Ce concours constitue un exemple récent de cette coopération qui grandit les peuples. Elle est ici au service du défi du siècle, celui de la préservation de la planète ».

    Ce concoursa démontré l'importance de la sensibilisation à la protection de l'environnement et de la biodiversité, tout en renforçant les liens culturels entre la Chine et la France. Il a permis aux jeunes de s'exprimer artistiquement tout en réfléchissant aux enjeux environnementaux mondiaux. Les œuvres créées ont non seulement mis en lumière la beauté naturelle du littoral du Jiangsu, mais ont également souligné l'importance de la coopération internationale pour la gestion du littoral côtier et des zones humides.

    La province du Jiangsu continue de faire des efforts pour développer un aménagement écologique et un tourisme durable, prouvant qu'elle a su concilier performance touristique et développement écologique. Elle œuvre au renforcement de la coopération internationale par un partage des connaissances, suivant les souhaits de la convention Ramsar.

    Ce concours a été une occasion unique pour les jeunes de participer et de réfléchir aux enjeux écologiques, touristiques et environnementaux qui seront leur avenir. Il a permis de sensibiliser à la protection de la biodiversité et a été salué par de hautes personnalités pour son initiative pédagogique.

  • Connaissez-vous Arthur Ponsonby et son analyse de la propagande ?

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  • Et si on questionnait la démocratie ?

    Dominique Motte, démocratie, Suisse, route d cela soie - éditions, essai, philosophie, idéesIci, j'ai déjà écrit sur la démocratie, sur l'utopie qui la sous-tend. Spinoza écrivait, avec justesse : "la démocratie est l’union des hommes en un tout qui a un droit souverain collectif sur tout ce qui est en son pouvoir".

    Bizarrement, nous vivons une époque où les moyens d'expression sont démultipliés, nous laissant penser que nos voix sont entendues pourtant le sentiment d'insatisfaction grandi. Comme le note Cynthia Fleury, les pathologies de la démocratie sont nombreuses. Il y a comme un paradoxe : quand on défend l'individualisme alors la démocratie s'éloigne. En d'autres termes, la démocratie ne peut pas être une somme d'individus isolés. Cependant elle doit garantir la liberté de tous ses membres.   

    C'est là que nous devons prendre conscience, comme le souligne Dominique Motte qu'il n'y aura pas de démocratie en France (ni ailleurs dans le monde) sans de fortes transformations sociales. Il est donc temps de questionner les entrailles même de la démocratie et de son fonctionnement. Dans un livre de 800 pages aux couleurs suisses, Dominique Motte, interroge le modèle démocratique suisse. Comme il le souligne dans un magnifique sous-titre "vous ne vivez pas en démocratie, et vous ne le savez pas..." Il est donc temps de prendre conscience  du fonctionnement suisse et de voir ce qu'il peut nous apporter. 

     

    Qu'est-ce la confédération suisse ?

    La Confédération suisse a été fondée en 1291. Elle est l’aboutissement d’un processus de rapprochement entre des cantons, différenciés les uns des autres par leurs langues puis par leurs religions, mais unis dans leur opposition à des voisins puissants. État fédéral depuis 1848, sa structure constitue un modèle singulier, considéré comme la clé du succès national. Sa politique interne se caractérise par la recherche du consensus dans les affaires communes. La nature des institutions politiques du pays souligne cette volonté de prévenir les tensions internes : les singularités locales sont défendues par un fédéralisme garantissant d’importantes prérogatives aux 26 cantons. Il s’agit d’un système politique à trois niveaux : la Confédération, les cantons et les communes.

     

    La démocratie selon la Suisse

    L'intérêt du livre de Dominique Motte c'est que nous pouvons choisir de poser notre regard sur un ensemble de mots, de principes de façon précise. Donc si nous regardons au mot "Démocratie", nous trouvons l'explication de la "démocratie directe" : "Le peuple prend part aux décisions politiques du pays par le droit de vote, mais il peut également soumettre ses idées et modifier des lois par l’initiative populaire, le référendum facultatif et le référendum obligatoire (obligation de soumettre à une votation, mais le peuple n'a pas d'obligation de voter (sauf dans le canton de Schaffhouse). Ce système fonctionne donc à tous les niveaux fédéral, cantonal et communal" (p. 197)

    Dans ce système tout repose sur le référendum. Mais ce n'est pas un référendum une fois tous les siècles, bien au contraire puisque les citoyens sont invités à proposer des questions, des problèmes à résoudre. "Le référendum facultatif permet aux citoyens de demander qu’une loi votée par l’Assemblée fédérale soit soumise au vote populaire. 50 000 signatures doivent être récoltées dans les 100 jours qui suivent la publication de la loi pour passer devant le peuple" (p.608)

     

    Le référendum en Suisse 

    L'une des plus grande transformation sociétale que la France doit connaître c'est celle de la participation de la population aux prises de décision. Et il est évident que regarder le fonctionnement suisse en la matière est très éclairant. 

    "Le référendum se divise en 2 catégories distinctes : le référendum facultatif et le référendum obligatoire. Le référendum facultatif est une démarche populaire ; il faut récolter 50 000 signatures en 100 jours pour se prononcer sur des décisions du Parlement. Le référendum obligatoire est une démarche du Parlement ; c’est une obligation de soumettre au vote certaines des décisions prises par ce dernier" (p.608). 

    Je ne reviens pas sur le référendum facultatif évoqué plus faut. Le référendum obligatoire concernent certains actes votés par le Parlement, notamment les révisions de la Constitution, sont obligatoirement soumis au vote du peuple et des cantons ; les révisions de la Constitution n’entrent en vigueur que si la majorité du peuple et des cantons les acceptent en votation (cf. Art. 140 de la Constitution fédérale - Actes soumis au vote (référendum obligatoire) )

    Dominique Motte nous invite ainsi à questionner les mots clefs de notre époque, (y compris le "Covid-19") en fonction de nos envies, de nos réflexions. À la fin de son ouvrage, tous les lecteurs sont invités à répondre à un questionnaire qui nous permet de mesurer notre "indice démocratique". C'est un outil pertinent particulièrement au moment des élections françaises. 

    Le livre vient renforcer un dispositif plus intuitif qui est son site swiss-poc.ch. Chaque jour, vous pouvez questionner l'histoire Suisse, son fonctionnement démocratique sur des grands thèmes.  Ce site est mis à jour régulièrement pour suivre les avancées législatives, les débats. C'est un travail titanesque. 

    En ces temps de déploiements autoritaires, ce projet de Dominique Motte ne peut que me séduire tant il nous place au coeur même de la démocratie à savoir son expérimentation collective.

    Un livre doublé d'une expérimentation permanente qui nous plonge dans le processus, dans la remises à plat d'un système et nous permet d'interroger notre conception même de la démocratie.  Conclure est impossible tant je devrais rechercher, confronter tous les mots, mais je veux souligner cette incroyable exploration qui nous permet de questionner avec joies les failles de notre système et découvrir qu'autre chose est bien possible et surtout réalisable. Je prends pour finir ce bref article une judicieuse citation placée au début du livre "le plus grand danger pour la démocratie est de croire qu'elle est acquise" Wolfgang Schäuble (2018).

    Dominique Motte, livre, essai, démocratie, suisse, transformation sociale, la route de la soie- editions