Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

art - Page 7

  • La mode en image(s)

    Facile de choisir un thème. Tellement facile le mot qui vient en premier à l'esprit dans ce monde où tout va trop vite, où l'esprit est saturé d'images... Sacrée vitesse de passage. Cette semaine les étudiants de l'ISEG avaient choisi un sujet bien à eux : la mode... Mais une fois devant des vêtements luxueux, des objets somptueux... Qu'y a-t-il à dire ?

    mode,photographie,workshop,art,image

    C'est quoi la mode au fait ?

    Dans ses correspondances Flaubert écrivait "Laisse-moi t'aimer à ma guise, à la mode de mon être, avec ce que tu appelles mon originalité. Ne me force à rien, je ferai tout". Mince la mode serait-elle quelque chose de personnel ? Une manière d'être, de penser, d'agir, particulière à quelqu'un. 

    Cependant, Flaubert dans son Éducation sentimentale (au tome 2), écrit "Ces clubs du désespoir augmentaient d'une manière effrayante; et beaucoup de bourgeois s'y rendaient quotidiennement, par bravade, par mode".

    Mais alors c'est quoi la mode : une affirmation de soi, ou la pression d'un groupe social sur des attitudes individuelles ? 

    Revenons à ce que nous dit le dictionnaire Le Larousse :

    • Manière de vivre, de se comporter, propre à une époque, à un pays

    • Manière passagère de se conduire, de penser, considérée comme de bon ton dans un milieu, à un moment donné

    • Aspect caractéristique des vêtements correspondant à une période bien définie ; modèle correspondant à cette caractéristique 

    • Commerce, industrie de la toilette.

    La mode est une affaire de prix, semble nous suggérer Sarah Dicoh :

    mode,photographie,workshop,art,image

    Non c'est une affaire de ressemblance, tous identiques semble nous crier à l'oreille Lola Duplaa :

    mode,photographie,workshop,art,image

     

    Où trouver la mode ?

    En un bus, nous allons là où Emile Zola disait qu'il s'agissait de « La cathédrale du commerce moderne (...), faite pour un peuple de clientes. » Au bonheur des dames. Un lieu où l'art croise la mode, où le marketing du point de vente s'érige en forteresse, et déploie son imaginaire sensoriel. 

    Pour mémoire, mais c'est quoi le Bon Marché... Et bien résumons l'histoire. 

    Le premier magasin Au Bon Marché fut fondé en 1838 par les frères Paul et Justin Videau sous la forme d'une grande boutique (douze employés et quatre rayons) de mercerie vendant aussi des draps, matelas et des parapluies. Ils s'associent en 1852 avec Aristide et Marguerite Boucicaut qui se lancent dans la transformation du magasin, développant alors le nouveau concept de grand magasin avec un vaste assortiment large et profond, des prix fixés à faible marge et indiqués sur une étiquette, un accès direct, le principe du satisfait ou remboursé et une mise en scène de la marchandise dans un espace de vente : ce type de magasin ne vend plus simplement des marchandises mais le désir d'acheter lui-même. En 1863, les Boucicaut rachètent les parts sociales des frères Videau, lesquels étaient effrayés par les idées commerciales du couple.

    En 1869, grâce à leur succès, les Boucicaut se lancent dans l'agrandissement du magasin confié à l'architecte Alexandre Laplanche. La première pierre est posée le 9 septembre 1869. Les travaux, pratiquement terminés, sont interrompus par le siège de Paris en 1870, pendant lequel le bâtiment sert de centre de distribution des vivres. Les travaux reprennent ensuite et le nouveau magasin, qui borde la rue de Sèvres sur 45 m et la rue Velpeau sur 35 m, est inauguré le 2 avril 1872. Mais le magasin s'avère rapidement trop exigu et les travaux reprennent dès 1872. L'architecte Louis-Charles Boileau, succédant à Alexandre Laplanche, fait appel à l'ingénieur Armand Moisant pour la construction de la structure du bâtiment (1870-1887) ; Gustave Eiffel, qui est couramment considéré comme étant le constructeur du Bon Marché, n'interviendra qu'en 1879 pour réaliser un petit agrandissement. Le Bon Marché passe d'un chiffre d'affaires de 500 000 francs, d'une surface de 300m2 et de 12 employés en 1852, à 72 millions de francs, une surface de 50 000 m2 et 1 788 employés en 1877. Cette expansion signe l'apparition d'une nouvelle classe sociale : les employés qui deviendra la classe moyenne qui constituera la future clientèle des grands magasins...

    Voir le site du Bon Marché pour la suite de l'histoire...

    Cette architecture est le moteur d'une vie, des vies. Il y les auteurs, les artistes, les rêveurs, les flâneurs qui viennent ici s'inspirer, humer la mode, découvrir des couleurs, partager des odeurs, regarder, découvrir... C'est sans doute cela la mode. Un monde en mouvement, une humanité en flottaison. 

    Sous le ciel ?

    Paris a-t-il un ciel ? Nous demandons-nous depuis des semaines. Le gris, l'eau... le Zouave de la semaine passée... Et la Seine qui monte. Le Bon Marché nous invite depuis le 12 janvier à un défi à imaginer avec l'artiste Leandro Erlich ce qui se cache "Sous le Ciel" de Paris.


    Avec ses étonnantes installations, Léandro Erlich réussit à changer la perception des espaces mythique du magasin. Une romance qu’il écrit à sa façon, en plusieurs chapitres ; d’abord dans les vitrines du magasin où des formes légères et cotonneuses flottent en suspension, comme de vrais nuages.

     

    Pouvons-nous manger les nuages ? 

    mode,photographie,workshop,art,image

    Pouvons-nous les attraper et les rendre beaux, même en plein Paris ?

    mode,photographie,workshop,art,image

    Sous le ciel les perspectives s'entrelacent... Les sens se dénouent, se cherchent, s'interpellent.

    mode,photographie,workshop,art,image

    Mais pour Arthur Cochery les perspectives sont emprisonnées et en reflets...

    mode,photographie,workshop,art,image

    Revenons à la mode !

    Elle est sans visage, sans corps, sans fleurs nous dit Elisa Difallah.

    mode,photographie,workshop,art,image

    Tout l'inverse de Nathan Schoulal pour qui les fleurs naissent, disparaissent en volutes de fumées.

    mode,photographie,workshop,art,image

    En plan plus large pour Caroline Deguin un attrait des couleurs, une perte de l'esprit... Un vertige peut-être...

    mode,photographie,workshop,art,image

    David Dehe lui nous questionne sur les ressemblances et les dissemblances de la mode. Mais alors quel chemin suivre ? 

    mode,photographie,workshop,art,image

    La mode est nue, elle est crue semble nous dire Rebecca Lamagnere : 

    mode,photographie,workshop,art,image

    La mode une étrangeté, une impossible quête ? Faut-il revenir à Jean-Jacques Rousseau et à ses propos : “La mode domine les provinciales, mais les parisiennes dominent la mode.” Ou bien faut-il être comme Jean Cocteau et simplement affirmer "la mode c'est ce qui se démode" ?

    Jouons avec Jean Baudrillard  : “ce qui passe de mode entre dans les moeurs. Ce qui disparaît des moeurs ressuscite dans la mode.” Et concluons avec George Bernard Shaw "La mode selon laquelle nous pensons change comme la mode selon laquelle nous nous habillons et pour la plupart des gens, il est difficile, sinon impossible, de penser autrement que suivant la mode de leur époque.”

    Il nous reste la chanson Sous le ciel de Paris et la voie mythique de Edith Piaf... Alors la mode une affaire de culture ? Reveillez-vous et sortez de votre vitesse de passage... Un mot peut être surprenant, paradoxal, étonnant...


     

     

  • Et la crue ?

    Premier workshop "images et photographies" hier au sein de l'ISEG Paris...

    Attention, si nous sommes partis de l'analyse de l'image. Mais qu'est-ce donc qu'une image ? Faut-il penser à Gaston Bachelard et à son paradoxe "l'image ne peut être étudiée que par l'image, en rêvant les images telles qu'elles s'assemblent dans la rêverie" ? Faut-il repenser à Jean-Luc Godard "il faut confronter les idées vagues avec des images claires" ? 

    Nous avons quitté la salle de classe. Ciel ! Nous avons pris le métro, affronté les mots et confronté les images. Quoi mais Paris, c'est grand, où sommes-nous ? Direction là où sont toutes les télés du monde... Non pas à la FNAC ou à DARTY. Mais bien là où le Zouave se noie.

    La crue en images

    Votre mission "voir la crue sous un autre angle"... Ah oui mais lequel ? La question n'est plus qu'est-ce qu'une image mais "que donnez-vous à voir ?"

    Je rappelle ici que j'avais fait un article sur les "10 astuces pour réussir vos photos avec votre smartphone"... Donc je ne vais pas me répéter sur cette technique. En revanche ce que je sais, c'est qu'une image n'a pas à être bonne à mes yeux, elle doit toucher votre public, elle doit émouvoir (dans le bons sens étymologique de l'émotion : mettre en mouvement)...

    Vous ai-je dit que l'exercice commençait dès que nous sortions de la salle de classe ?

    Paris, photographie, smartphone, la crue, picture, photo, art, journalisme, communication, dire

    Rendez-vous avec le Zouave...

    Le Zouave du pont de l'Alma est une statue qui date de 1856 réalisée par Georges Diebolt (un sculpteur français né en 1816 et mort en 1861 - diplômé des Beaux Arts et qui a obtenu le prix de Rome en sculpture pour son bas-relief La Mort de Démosthène en 1841). 

    Aujourd'hui le Zouave est bien seul sous le pont de l'Alma, mais rassurez-vous  le Chasseur à pied, l’Artilleur et le Grenadier ont été déplacés sur d'autres sites. Ils représentent tous les troupes ayant participé à la guerre de Crimée remportée (par les Anglais, Français, les Turcs Ottomans et un corps expéditionnaire piémontais contre les Russes) à la suite de la bataille de l'Alma en 1854. 

    Le Zouave se noie-t-il ?

    Paris, photographie, smartphone, la crue, picture, photo, art, journalisme, communication, dire

    Oui, semble nous dire Nathan Schoulal, nous ne voyons plus ses pieds et l'eau file à toute vitesse... 

    Oui encore nous suggère Manon Sévin en vue panoramique...

    Paris, photographie, smartphone, la crue, picture, photo, art, journalisme, communication, dire

    Paris, photographie, smartphone, la crue, picture, photo, art, journalisme, communication, dire

    Pas vraiment nous dit Traore Abdoulaye, en regardant sous les jupes du Pont de l'Alma. Mais il est vrai que l'on ne voit plus très bien les jambes du Zouave.

     

    Pourtant il y a urgence, il y a même "précipitation" nous dit Lola Duplaa.

    paris,photographie,smartphone,la crue,picture,photo,art,journalisme,communication,dire

     

    Sous un autre angle cela donne quoi ?

     

    Paris, photographie, smartphone, la crue, picture, photo, art, journalisme, communication, dire

    Faut-il croire que la coupe est pleine comme le suggère

    David Dehe ?

     

    Paris, photographie, smartphone, la crue, picture, photo, art, journalisme, communication, dire

    Prendre une image, c'est prendre des risques.

    C'est jouer avec l'équilibre des êtres.

    C'est aussi avoir la tête dans les nuages. 

    Paris, photographie, smartphone, la crue, picture, photo, art, journalisme, communication, dire

    C'est aussi s'apercevoir que l'on a pris la même image sans le savoir...

    Alors un regard ne doit-il pas se travailler in situ ? 

    Paris, photographie, smartphone, la crue, picture, photo, art, journalisme, communication, dire

    Une image pense

    Paris est une fêlure nous suggère Sarah Dicoh. Paris craque sous les eaux.

    Voilà un cadre, voilà un corps qui photographie, interroge l'espace et dessine un regard...

    Paris, photographie, smartphone, la crue, picture, photo, art, journalisme, communication, dire

     

    Ici nous rejoignons les mots de René Magritte  : "Je peins l'au-delà, mort ou vivant. L'au-delà de mes idées par des images" 

    À suivre...

    Pour les étudiants le cours est accessible en suivant ce lien... Cliquez et tapez le mot de passe fourni par mail... 

     

     

  • Les nouvelles Routes de la Soie

    Projet-visuel-Forum-de-Paris-V2.jpg

    Aujourd'hui s'est déroulée une journée consacrée aux Nouvelles Routes de la Soie. Ce forum co-organisé par l'IRIS et l'Ambassade de Chine a permis de croiser les regards. 

     

    Les nouvelles Routes de la Soie - une définition

    Comment parler simplement de ce projet qui en fait nous dépasse tous ? La Route de la Soie transcende le passé, le présent et le futur. Elle replace les mythes du passé, dénoue l'avenir et propose de nouveaux enjeux. Déjà posons les bases, en nous demandant "de quoi parlons-nous ?" 

    La nouvelle route de la soie ou la Ceinture et la Route, 一带一路,  (appelée aussi OBOR - One Belt, One Road) est une liaison ferroviaire entre la Chine et l'Europe passant par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Est-ce seulement cela qui est enjeu ? Nous parlons du train, mais il existe trois "routes" : ferroviaire, maritime (de la Chine à l'Italie, en passant par le continent africain) et terrestre (immense réseau autoroutier qui nous permettrait de relier Paris à Pékin en voiture).  

    XVM81bf297c-dd53-11e6-a569-fcb5161cc046-805x408.jpg

    carte (issue du Figaro) pour la dimension sino-européenne. 

     

     

    Les nouvelles Routes de la Soie - une philosophie 

    Tous les intervenants l'ont souligné, ce projet repose avant tout sur une philosophie dont les piliers sont : la coopération, la compréhension mutuelle et l'amitié. 

    Ici résonne l'utopie oubliée par notre vieille Europe. L'Amitié vertueuse développée par Aristote nous semble si loin que la plupart des européens bloquent sur cette idée "de renforcement de l'amitié des peuples". Nos schémas mentaux, seraient-ils les principaux blocages envers Les Nouvelles Routes de la Soie ?

    Sans aucun doute, comme je le soulignais dans un article intitulé La Route de la Soie réveille les craintes occidentales. Nous sommes un continent qui a connu les guerres, les pacifications et les traités... Il est intéressant de se réveiller et de voir que notre notion de "paix" n'est sans doute pas la meilleure... Savez-vous qu'en mandarin, la paix s'écrit à l'aide d'idéogrammes dont l'un signifie bouche et l'autre qui signifie blé. En d'autres termes afin qu'il y ait la paix, il faut que tout le monde puisse se nourrir...

    Ici, nous devons nous rendre compte de la puissance de la philosophie chinoise. Elle s'inscrit au fil des siècles et des millénaires sur ce principe même de partage. Pendant ce temps, l'Europe a inventé le rationalisme (et l'enfermement qui va avec). 

    Construire une telle route, quelle soit terrestre ou maritime, c’est engager différents pays, différentes cultures. C’est avancer sans détruire ce qui est existant, c’est lui donner la possibilité d’être vu par de nouveaux yeux (d'où l'importance des conservations des patrimoines locaux et les engagements du gouvernement chinois à ce sujet). 

    Une route est un lien, un tracé, un trajet. Mais c’est aussi un lieu d’arrêt, de contemplations et de partages. Pour que les échanges soient réussis, il faut certes développer la coopération amicale, la communication mais également le dialogue « gagnant-gagnant ». Seul l’établissement d’un tel dialogue permettra l’épanouissement d’une Eurasie pacifique. La Chine nous propose une philosophie du voyage, de la rencontre, de l'échange. Ici vibre, palpite le principe d’harmonie. Ce principe est le cœur de l’humanisme. L’harmonie est un équilibre, une justesse des choses. Pour rendre cela possible, la clef de la compréhension mutuelle : l'éducation. 

     

    Les nouvelles Routes de la Soie - l'éducation avant tout

    Comme l'a très bien démontré le professeur Yang Jin (Ministre Conseiller pour l'Education auprès de l'Ambassade de Chine) au cours de son intervention, le coeur de la route de la Soie, c'est l'accès à l'éducation. Et c'est une évidence, à l'heure où en Europe nous misons sur autre chose, où nous n'arrivons pas à penser l'éducation comme coeur d'un système stable, ce projet des nouvelles routes, nous rappelle l'essentiel "la perfectibilité de l'humain" par l'apprentissage. 

    Les Nouvelles Routes de la Soie font reposer l'éducation sur cinq points essentiels : 

    1. Formation des professionnels et promouvoir les séjours d'études à l'étranger
    2. Partenariat scolaire et reconnaissance mutuelle des diplômes
    3. Favoriser les échanges culturels et les création des mécanismes de dialogue
    4. Promouvoir l'apprentissage des langues, renforcer l'amitié des peuples
    5. Faire intervenir les autorités locales, mettre en valeur leurs points forts

     

    Les nouvelles Routes de la Soie - une nouvelle forme d'économie  

     Notre économie s'est développée autour de la consommation, du libéralisme débridé, sans lien avec l'humanité. La Route de la Soie nous replonge dans l'humanité. Les économistes ici vont hurler à l'utopie (pour mes propos) et à la guerre économique menée par la Chine. De mon côté, j'appelle à une meilleure compréhension mutuelle, afin de laisser tomber nos habitudes mentales. Et si on inventait une nouvelle économie fondée sur le socialisme à la chinoise ? Un libéralisme mesuré, encadré ? C'est cela la logique du "gagnant-gagnant". C'était le sens des interventions de KUANG Lecheng (Vice-président de la China Economic Information Agency) qui appelle à la création de plateforme d'aide aux entreprises européennes qui souhaiteraient comprendre ces nouveaux marchés qui s'ouvrent devant leurs yeux.

     

    Les Nouvelles Routes de la Soie - un nouveau système de pensée(s) & de développement(s)

    Comment conclure cette journée ? Évidemment je repense à tous ces paysages traversés, à tous ceux que je souhaite encore découvrir et partager aux lecteurs, aux amateurs de photos et de vidéos authentiques... Car la Route de la Soie c'est aussi cela, la traversée de milliers de kilomètres pour découvrir et rencontrer l'autre. 

    Cependant pour conclure, je préfère revenir sur les propos de Xi Jinping. Ils sont souvent mal connus, mal interprétés (je vous renvoie ici vers mon article sur le sens de l'avenir)

    Dans son livre blanc, Xi Jinping explique qu'il souhaite affirmer "le socialisme à la chinoise". Ce socialisme repose, en fait, les points suivants :

    • l’indépendance : la Chine reste non alignée
    • le multipolarisme : aucun pays ne domine
    • le double système : « un pays deux système » (comme avec Hong Kong)
    • le développement pacifique : il ne s’agit pas de créer une hégémonie nouvelle, il s’agit de collaborer ensemble avec les pays pour dessiner un bel avenir ensemble.
    • la coopération est internationale, les affaires sont multilatérales.

    Et cette philosophie participative, collaborative que la Chine entend mettre en place afin de bâtir les Nouvelles Routes de la Soie en Europe. Elle le fera dans un souci d'humanisme, de fraternité et de pacification. 

    Nos modèles se bouleversent, se renversent.  Les Routes de la Soie avancent avec un objectif collectif, loin de nos habitudes individualistes (perdues dans l’instatanéité répétée). Un projet qui offre aux futures générations un horizon stable et équilibré.

  • Data Philosopher

    data philosopher,art,métier,job,philosophy,philosophie,dataphilosophy

    Comment résumer un métier qui n'a pas encore d'existence officielle ? Comment expliquer ce que vous faites au quotidien aux nouvelles générations et se faire comprendre en peu de mots des autres générations ? Je me suis pliée à ce jeu matinal...

    Mais à quoi peut bien servir un Data Philosopher ? Et bien pour faire simple c'est une personne qui pense votre système d'exploitation de données numériques, lui confère un sens, vous propose une orientation éthique... en vous projetant dans le futur...

    Une Data-Philosophie à quoi ça sert ?

    La Philosophie ne change pas ici d'objectif, elle est toujours la même. Elle éclaire le chemin de notre humanité. Elle dépose des concepts, jalons de nos comportements... Elle encadre et recadre les commentaires instantanés pour leur donner de la profondeur ou les balayer d'un revers de main. 

    Proposer une Data-Philosophie c'est se préparer à la grande guerre des éthiques... Humanité contre humanité...  

    C'est tenter de proposer une verticalité dans une société liquide. C'est tenter de redonner du souffle à des auteurs, de montrer leur pertinence. C'est aussi remanier l'éducation, c'est revenir aux longues promenades poétiques avant que la société de contrôle ne se mute en une dictature numérique de la bonne conduite... 

    C'est sortir du "fun", du "seriously funny", des "business games" pour réveiller ce qui sommeil en nous : de fabuleuses capacités collectives. De la créativité, de l'imagination. Bref la Data peut être tout cela aussi... mais il faut la  penser en ce sens.