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essai - Page 2

  • Francine Rosenbaum, le chemin du Fa

    Francine Rosenbaum, chemin du fa, vaudou, ethno clinique, anthropologie Le Fa est le lien entre la terre et le ciel, entre l'individu et les divinités plurielles ou singulières. Nous assistons aux évocations, nous soulevons le vent aux côtés de Francine Rosenbaum, qui à la fois nous dit l'intériorité et l'extériorité de cette expérience. Fine anthropologue, elle sait nous guider sur ce chemin où le Fa se mêle de science et de divination. 

    Entrer sur ce chemin du Fa, c'est entrer dans le monde yorouba vaudou. Francine Rosenbaum, comme le lecteur, doit passer par l'étape du lavage du destin. Nous devons laver notre karma pour arriver à gérer nos nouvelles vies. C'est l'étape primordiale sur le chemin du Fa.

     

    • Genre : Essai / récit ethnologique - anthropologique 
    • ISBN : 9791097042738
    • Date de parution : 09/02/2021 
    • Nombre de page : 256 
    • Langue: français
    • Achat du livre
  • Pascal Ordonneau : Crypto-Yuan

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    Dans l’univers des monnaies cryptées, une nouvelle compétition vient de s’engager et la Chine vient d’en prendre la tête. Elle entend devenir la première nation à lancer la première monnaie cryptée souveraine du monde. Après l’explosion des monnaies cryptées, dites libres et anonymes, s’imposent, les uns après les autres, ces projets de monnaies cryptées d’un nouveau genre : les monnaies cryptées souveraines. Elles ont déjà un acronyme : CBDC (central banks digital currency).

     

    Pascal Ordonneau, ancien banquier, passionné par les questions économiques et monétaires, a écrit de nombreux livres, articles et chroniques dont deux ouvrages sur les nouvelles monnaies cryptées, la blockchain et les Initial coins offerings. Il a participé aux études lancées par l’Institut de l’Iconomie sur l’Intelligence artificielle et le projet de monnaie, la Libra, initié par le créateur de Facebook. Avec le présent livre, Pascal Ordonneau entame une réflexion sur les monnaies cryptées souveraines.

    Pascal Ordonneau, Crypto-Yuan, monnaie, cryptée,numérique,

    • Genre : Essai
    • Parution : Avril/Mai 2020
    • Format : 12 x 19
    • Nombre de pages : 232
    • ISBN : 979-10-97042-48-6
    • Prix : 16 euros
  • Claude Mesmin - Le goût de naître

    Claude Mesmin, le goût de naître, livre, essai, La Route de la Soie- Editions, ethnoclinique, humanisme

     

    Mettre au monde un enfant n’est pas une fonction biologique simple. Pour les mères, elle se situe en fonction du désir d’enfant qui plonge dans l’inconscient de chacune, de leurs capacités biologiques et de la culture dans laquelle chacune a été élevée.
    Ayant travaillé de longues années avec des familles migrantes au Centre Georges Devereux, j’ai pu constater le bonheur de ces familles à avoir des enfants. En effet, combien de mères, des pays du sub-saharien, sont venues en France pour mettre au monde un enfant après cinq ou six fausses-couches dans leur pays. Elles savaient qu’à l’hôpital en France, les médecins détecteraient et soigneraient par exemple le diabète qui empêche que la grossesse parvienne à son terme. Je les ai accueillies chacune au mieux de leur souffrance, j’ai appris d’elles combien leur vie entre deux cultures est difficile pour elles et leurs enfants. J’ai été « modifiée » comme l’écrit Tobie Nathan, car ensuite il est impossible de poser le même regard sur chacune y compris les femmes autochtones. « L’ethnopsychiatrie est cette pensée psychologique qui accepte le défi de se voir modifiée par les attachements des patients. Il s’agit à la fois d’un acte d’hospitalité et d’un pari de type scientifique ».
    Par la naissance de son premier enfant, une mère accomplit un certain devoir de gratitude d’abord à l’égard de sa propre mère, puis de sa famille ici et au pays. La blessure de l’infertilité est une douleur qui entraîne une perte de l’estime de soi. La vulnérabilité qui découle de ces échecs entraîne l’acceptation des nouvelles techniques de fécondation, PMA, IA et FIV, qui ne peuvent être accomplies dans tous les pays.
    Mes questions sont depuis très longtemps toujours les mêmes : L’enfant est-il le maillon entre la culture de sa mère et de sa famille et la culture française donnée par l’école puis la société ? Est-ce que ce décalage est une question universelle qu’il faudrait poser, aussi bien pour ces familles migrantes que pour celles venant de la campagne vers les grands centres urbains, même si depuis une centaine d’années les façons de vivre et de penser se sont modifiées. Le mouvement féministe a changé la place des femmes dans notre société.

     

    Claude Mesmin, le goût de naître, livre, essai, La Route de la Soie- Editions, ethnoclinique, humanisme

    • La Route de la Soie - Éditions Mai 2020
    • Genre : Essai
    • ISBN : 979-1097042455
    • Nombre de pages : 108
    • Format : 12 x 19 cm
    • Prix : 12€
  • Jacques Flament

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    Ce matin, le monde a connu un séisme. Vous ne l'avez pas ressenti et pourtant le soleil ne brillera plus de la même façon, les mots ont tourné court. Ils ont craqué l'allumette des désordres. Ils se sont désengagés du monde. 

    Le séisme c'est la fin d'une aventure éditoriale, d'un engagement sincère et solitaire de la Bretagne aux Ardennes en passant par tous les territoires de l'imaginaire. Jacques Flament a décidé (après de nombreux combats éditoriaux, de nombreux cris politiques, de nouvelles tentatives littéraires et artistiques) de fermer la boutique à mots, la boutique joyeuse des confrontations d'idées.  

    Ainsi en plein démarrage des Jeux Olympiques d'hiver, la clarté sombre des réverbères a décidé de ne plus porter sa flamme. Je sais que Jacques Flament a choisi ce moment pour dire au monde "j'ai tout essayé, l'indépendance des mots, des idées... mais face aux géants aux idées de supermarché, je ne peux rien"... En 7 ans, 360 livres publiés... des kilomètres parcourus et toujours l'audace de pousser ses auteurs plus loin. 

    Le goût des mots, des images, des sports extrêmes nous avons cela en commun, Monsieur Jacques Flament... C'est lui qui le premier m'a poussé à sortir des blogs, des récits de mes carnets papiers. Le premier fut une audace : revenir sur ma première translation, ma rencontre avec la Chine après huit jours de train. Paris-Moscou-Pékin. Un train, une délibération, un kilomètre puis deux, les blessures se soignent-elles avec l'espace ? Que de kilomètres solitaires et lointains parcours ? Combien de mots en attente, en découvertes, en joies et en tristesse ? Jacques Flament est le dénicheur de ceux qui en ont assez des lourdeurs d'un monde qui publie toujours la même chose... Ne soyons plus très polis "la même merde partout et toujours"... Cette merde qui endoctrine et pourrit toute idée de révolte. 

    Au coeur des perditions de paille, nous avons l'art en commun, au milieu des mots et des désordres, il m'a poussé à écrire sur Java, à raconter cette île et ses fantômes. Des couleurs créatives à un monde vivant autrement le temps, l'espace et ses mythes. 

    En parallèle des voyages, des aventures (in)humaines, il m'a tendu la perche pour mes recherches, les mots philosophiques, les mots barbares, les mots oubliés, les mots percutés et percutants (sur Julien Friedler, mais aussi et surtout sur Samuel Beckett). Et évidemment l'Himalaya et mes retours incessants au Tibet pour comprendre que le monde n'est pas ce que nous voyons mais bien ce en quoi nous voulons croire. Raconter ces histoires de sommets, partir (au Népal), partir (au Xinjiang), partir (au Gansu) et revenir aux mots, à la langue, voilà ce que Jacques Flament m'a permis. Revenir au sens des mots, aux désordres de nos pensées...

    Marteler l'écart entre ce que nous pensons voir et ce que nous refusons de voir réellement : un endoctrinement indolore, massif et collectif. Peu à peu au fur et à mesure des kilomètres et des pages, il y a la certitude ce travail : l'influence. La compréhension des nouveaux publics se joue de la philosophie, de la psychologie, de la sociologie... Nous devons frapper à grand coup d'éthique, de réveil des sens, de réflexion sur le bonheur, la joie. 

    Sans sa maison d'édition, nous sommes tous orphelins. Abandonnés face aux incessants combats. Mais je sais que certains vont continuer, trouverons l'élan pour reprendre le flambeau.

    À mon modeste niveau, je vais essayer avec la Route de la Soie-Éditions. Tentative fragile pour mettre de l'ordre dans un monde fissuré, où l'engagement d'un homme nous manquera. Pour moi, en dehors de mes publications, Jacques Flament cela aura été 7 années de combats éclairés, de réflexions partagées.

    Pour toi Jacques, pour tes nouveaux combats, pour les futurs kilomètres que tu vas avaler dans un coin ou l'autre de la planète, je retrouve ce matin les vers de René Char  (dans commune présence, in Le Marteau sans maître 1934-1935 - éditions Corti José) :

    "hâte-toi
    hâte-toi de transmettre
    ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance
    effectivement tu es en retard sur la vie
    la vie inexprimable
    la seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t'unir
    celle qui t'es refusée chaque jour par les êtres et par les choses
    dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
    au bout de combats sans merci"

     

    Pour tout cela Jacques, un grand merci. Le combat continue en mots, en kilomètres, en images, en publications nouvelles, en transmission...

     

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