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  • Pascal Ordonneau : "La désillusion / Abécédaire décalé de la banque et de la finance"

    finance,pascal ordonneau,livre,abécédaire,analyseQuelle drôle d'idée que cet ouvrage. Revenir sur ce livre, c'est important car c'est un document qui pèse lourd. D'abord c'est un livre de plus de 1000 pages. Mais rassurez-vous son auteur s'amuse des mots de la finance et de la banque. Il joue sur leurs histoires. Ancien banquier, ancien financier, il nous livre ici les mots, leurs trahisons dans un monde qui semble nous gouverner. Un monde dans un monde.

    Pascal Ordonneau semble nous dire "bienvenue dans mon jargon". Venez donc comprendre des mots d'un monde dit "affreux" qui souffre d'une notoriété assez mauvaise... Qui ne pense pas au trader fou et drogué ?

    Au travers de 365 entrées, allant par un curieux hasard du fameux AAA (pour la lettre A) à Zone euro (pour la lettre Z), l'abécédaire de Pascal Ordonneau revisite les termes de la finance, en y apportant des éclairages teintés d'humour, souvent en lien direct avec l'actualité économique. 

    Publié au fil des jours dans les colonnes des Echos.fr, ce dictionnaire est un projet pharaonique. Mais c'est aussi de l'aveu même de son auteur "un vieux projet, celui de commenter, exposer les mots de la Banque et de la Finance, ne pas taire les réflexions critiques sur la Banque et la Finance et quelques plaisanteries aussi. Parfois, il vaut mieux en rire ". 

    Comme tout joueur de mots, Pascal Ordonneau, nous fait rire au fil des histoires, au fil de sa vision décomplexée. Avec lui on accepte plus facilement de rires et de rêver à un changement de paradigme. Et si la Finance était à la portée de tous ? C'est simple il suffit de se saisir des définitions et d'en rêver d'autres... Ce livre est la pierre de touche de tout changement... Foncez... Cliquez ici !

     

     

  • Génération c'est "comme ça"...

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    A la génération c'est "comme ça" 

    Elle se reconnaîtra puisque tout est "c'est comme ça"

    Un homme assis dans un joli fauteuil, déclenche un tir via un drone tuant des civils "c'est comme ça"

    Notre nourriture nous empoisonne "c'est comme ça"

    Le chômage, les guerres, la tragédie, les drames, les heures heureuses, les magouilles, la baise, le sexe, la drogue, la bouffe, les snapchat, les migrations, les morts, les charniers, les génocides, les drames, les propagandes,  les voyages, le luxe, la luxure, la pornographie, les incestes, les viols, les abus... "c'est comme ça"

    NON rien n'est "c'est comme ça"

    Le "c'est comme ça" c'est de la merde que ma génération et la précédente vous ont mis dans la tête, un vent entre vos deux oreilles. Un souffle abjecte dans lequel vous ne pouvez que vous complaire, car il vous semble qu'il n'y a rien d'autre.

    Vous êtes devenus (en partie malgré vous) les ombres du "c'est comme ça".

    A l'heure où les opinions se taisent... il faudrait l'ouvrir en grand, à l'heure où vous devriez crier, hurler, saboter les lignes, dériver les couleurs, user de vos musiques, jouer des transes, vous usez (abattus) d'un "c'est comme ça"...

    Votre "c'est comme ça" est un haut lieu du mou, du consensus, du médiocre...

    "c'est comme ça"... ainsi on se dédouane de ne rien faire ou de faire mal ou à peu près...

    Devenez FOUS... si telle est la solution...

    BRISEZ LA NORME...

    FUCK the SYSTEM... WAKE UP... WAKE UP... 

    Le "c'est comme ça" fait de vous un ventre mou, apathique, bourré de complexes...

    Pour compenser vous vous ruez sur des frites et du sucre... (je généralise ici volontiers)

    Voulez-vous que je vous reparle de Platon et de sa caverne ?

    FUCK the SYSTEM... WAKE UP WAKE UP... 

    La page blanche vous devez la crier, l'exploser, la faire vôtre.

    Sortez-vous donc les doigts... Exposez-les au monde...

     

    Exposer... SUR EX.... EXPOSER la rue... 

    Défragmenter encore plus le réel...

    Exploser les mots sur les coquilles vides de nos boîtes crâniennes

    Exploiter les droites courbes 

    Contourner les cauchemars

    Donner du rêve,

    Flanquer des baffes poétiques

    PLAY

    PLAY

    PLAY

    WAKE UP WAKE UP WAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UPWAKE UP WAKE UP

    PLAY

    PLAY

    WAKE UP WAKE UP

    Soyez le mouvement

    Soyez l'anticipation

    Dévérouiller votre cerveau

    Do not be a SLAVE !

    WAKE UP WAKE UP

    WAKE UP WAKE UP

    WAKE UP WAKE UP

    Arrêtez de répondre "c'est comme ça" sinon c'est la mort qui vous répondra en écho "c'est comme ça"

  • Claude Favre (les mots guingois)

    langue, poésie, art, Claude Favre

    Objet littéraire non identifié

    Poète-(sse) 

    Les mots sont autant d'armes puissantes

    Les mots sont autant de larmes

    Les mots ont un corps

    L'esprit du poème se brise, s'abîme, se roule, se déroule, fragile transe...

    La brisure des mots

    La blessure des phrases

    La transparence invisible du quotidien

    Nul algorithme peut cerner 

    La poésie à l'oeuvre

    L'oeil écoute

    La langue de guingois 

     

     

    Claude Favre / Témoin du siècle

    Des mots, des images, des fêlures

    Des quotidiens

    Bruit

    Silence

    Trajectoire(s)

    Ecume

    Ecorchure(s)

    Pour dire l'in-dicible

    Dire

    Ecrire

    Crier

    Engendrer 

    A angle vif

    Claude Favre / Le corps des mots

     

    Plus sur son travail ici

     

     

  • Retrouver l'émotion : Volver de Jean-Claude Gallotta

     

    Jean-Claude Gallotta - Olivia Ruiz - Volver from Théâtre de Chaillot on Vimeo.

     

    Ne vous fiez pas à cette vidéo. C'est un instant et non un instantané. Mais suivez-là et entrez dans le mouvement. Le mouvement c'est bien cela le plus beau... le mouvement des corps, le mouvement des mondes, les corps comme balanciers des histoires personnelles et de l'Histoire.

    Qu'est-ce qu'une é-motion, si ce n'est un mouvement de soi à soi.

    Un pas dans l'espace intérieur. 

    Je n'aime pas parler après un spectacle ou après la vision d'une oeuvre. Le silence doit se faire pour faire le tri de ce qui doit être ressenti, recentrer, oublier.

    Les mots fracassent trop souvent ce que nous avons vu. Ils enferment. Ils dressent en absolu ce qui est de l'ordre de l'indicible. Il faut les taire, les murmurer, les chuchoter, les choyer, les enfermer et enfin les libérer au bon moment. C'est un toucher fragile, un espace infime un in-dicible. 

    Ici. Volver. 

    Il y a certes Olivia Ruiz et ses chansons. Elle se révèle ici une incroyable performeuse. La danse, les mots, le chant... l'espace lui appartiennent. 

    Volver doit s'entendre comme une comédie musicale... Des musiciens qui emportent, qui soulèvent les corps, font battre les pieds.

    Volver. Finalement c'est bien plus. On ressort avec l'envie de revoir, de retrouver les corps dansants. Car c'est là le miracle. Dans une légèreté apparente, quelque chose d'autre se produit. 

    Miracle de la chorégraphie de Jean-Claude Gallotta (et de Mathilde Altaraz), nous sommes à un fil du chaos social. Le Rock on en redemande pour tout faire péter ! Tout doit reprendre sa place, les engagements, les fleurs jolies, les corps à corps. 

    Les danseurs. Fabuleux. Toujours sur le fil. Dans un suspens. Ils secouent, grondent, enlacent, fracturent l'espace.

    L'apaisement c'est le moment de la mort de l'engagement. 

    La mort de l'engagement c'est le début de la folie. Fermeture du Cabaret. 

    Ils nous soufflent "qu'est-ce qu'une vie sans engagement" ? Un dernier tango ?

    On ne peut être qu'entier quand on danse. Le corps devient l'espace des mots, l'écho entier des sensibles. 

    Le corps qui danse c'est :

    - une paroi d'air

    - une paroi de vent

    - une paroi de remous

    - une paroi d'indiscernables courants d'air

    L'univers  entier se prolonge dans une main qui descend. 

     

    L'ART c'est le CORPS qui DANSE...

     

    SB.

    ____________

    Volver

    Conception Jean-Claude Gallotta, Olivia Ruiz

    Chorégraphie Jean-Claude Gallotta assisté de Mathilde Altaraz
    Texte Claude-Henri Buffard et Olivia Ruiz
    Dramaturgie Claude-Henri Buffard

    Lumières Manuel Bernard

    Costumes Stéphanie Vaillant et Aïala, assistées d' Anne Jonathan

    Vidéo Maxime Dos

    Adaptation anglaise et surtitrage en direct Harold Manning

    Avec Olivia Ruiz (chant, danse), Agnès Canova, Paul Gouëllo, Ibrahim Guetissi, Georgia Ives, Fuxi Li, Lilou Niang, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Béatrice Warrand (danse), Vincent David, Martin Gamet, David Hadjadj, Frédéric Jean, Frank Marty (musiciens)

    Production Groupe Émile Dubois / Cie Jean-Claude Gallotta
    Coproduction Biennale de la danse de Lyon / Théâtre National de Chaillot / Centre chorégraphique national de Grenoble / MA scène nationale – Pays de Montbéliard
    Avec le soutien d’Asterios Spectacles et de la MC2: Grenoble, du Centre National de la Danse, du MAGASIN Centre National d'Art Contemporain, de Manush et de Bloch

    Plus d'informations sur le site du Théâtre National de Chaillot