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  • Femmes & Géopolitique(s)

    Diplômées, AFFDU, femmes, géopolitique, claude mesmin, francine rosenbaum, sonia bressler, égalité, rechercheLa Revue Diplômées est une revue de l’Association Française des Femmes diplômées de l’Université. Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D’inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l’égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles. Sa périodicité est de quatre numéros par an, elle accueille ainsi des textes théoriques et de recherches.

    Dans ce numéro, nous avons souhaité interroger la thématique  "femmes et géopolitique(s)". Quels sont leurs liens ? Là, nous pourrions très rapidement nous entendre dire que les femmes (en tant que nombre) font partie des variables des stratégies géopolitiques Combien sont-elles ? Manquons-nous de femmes ?

    Pourrions-nous dire si, à l’échelle planétaire ou d’un pays, les femmes sont désirantes (avec la variable du nombre d’enfants par femmes) ? Les femmes ont été pendant des siècles considérées comme des variables d’ajustement, c’est ce que l’archéologue et préhistorienne Marija Gimbutas a démontré dans ses travaux.

    En mettant en avant que l’emprise du discours masculin sur les sciences humaines avait considérablement orienté notre construction mentale et sociétale. Il nous faut donc aborder le lien entre les femmes et les géopolitiques de façon plus ouverte, plus holistique sans doute. Vous l’aurez remarqué, nous ne parlons pas d’une « géopolitique » unique. C’est impossible mais bien de géopolitique(s) plurielles. Il y a, en effet, autant de territoires que d’êtres humains.

    Ont participé à ce numéro : Sylvie Aguire, Jacqueline Andoche, Jean Michel Belorgey, Sonia Bressler, Yvette Cagan, Anne-Sophie Coppin, Simonella Tanguy -Domingos, Angelina Durand-Vallot, Renée Gérard, Béatrice Giblin, Carole Gomez, Marie-Claire Hamard, Martine Lévy, Sylvie Matelly, Claude Mesmin, Anne Nègre, Mélanie Place-Mezzapesa, Francine Rosenbaum

     

    • Genre : Essai/Revue
    • ISBN : 979-1097042202
    • Nombre de pages : 252
    • Format : 15,5 x 22 cm 
    • Prix : 18 €
  • Georges Bernanos : "La France contre les Robots"

    Georges Bernanos, France, Robot, Technique, Logique, Démocratie

    "La Technique prétendra tôt ou tard former des collaborateurs acquis corps et âme à son Principe, c’est-à-dire qui accepteront sans discussion inutile sa conception de l’ordre, la vie, ses Raisons de Vivre, Dans un monde tout entier voué à l’Efficience, au Rendement, n’importe-t-il pas que chaque citoyen, dès sa naissance, soit consacré aux mêmes dieux ? La Technique ne peut être discutée, les solutions qu’elle impose étant par définition les plus pratiques. Une solution pratique n’est pas esthétique ou morale. Imbéciles ! La Technique ne se reconnaît-elle pas déjà le droit, par exemple, d’orienter les jeunes enfants vers telle ou, telle profession ? N’attendez pas qu’elle se contente toujours de les orienter, elle les désignera. Ainsi, à l’idée morale, et même surnaturelle, de la vocation s’oppose peu à peu celle d’une simple disposition physique et Mentale, facilement contrôlable par les Techniciens. Croyez-vous, imbéciles, qu’un tel système, et si rigoureux, puisse subsister par le simple consentement ? Pour l’accepter comme il veut qu’on l’accepte, il faut y croire, il faut y conformer entièrement non seulement ses actes, mais sa conscience. Le système n’admet pas de mécontents. Le rendement d’un mécontent — les statistiques le prouvent — est inférieur de 30 % au rendement normal, et de 5o ou 6o % au rendement d’un citoyen qui ne se contente pas de trouver sa situation supportable – en attendant le Paradis — mais qui la tient pour la meilleure possible. Dès lors, le premier venu comprend très bien quelle sorte de collaborateur le technicien est tenu logiquement de former. Il n’y a rien de plus mélancolique que d’entendre les imbéciles donner encore au mot de Démocratie son ancien sens. Imbéciles ! Comment diable pouvez-vous espérer que la Technique tolère un régime où le technicien serait désigné par le moyen du vote, c’est-à-dire non pas selon son expérience technique garantie par des diplômes, mais selon le degré de sympathie qu’il est capable d’inspirer à l’électeur ? La Société moderne est désormais un ensemble de problèmes techniques à résoudre. Quelle place le politicien roublard, comme d’ailleurs l’électeur idéaliste, peuvent-ils avoir là-dedans ? Imbéciles ! Pensez-vous que la marche de tous ces rouages – économiques, étroitement dépendants les uns des autres et tournant à la vitesse de l’éclair va dépendre demain du bon plaisir des braves gens rassemblés dans les comices pour acclamer tel ou tel programme électoral ? Imaginez-vous que la Technique d’orientation professionnelle, après avoir désigné pour quelque emploi subalterne un citoyen jugé particulièrement mal doué, supportera que le vote de ce malheureux décide, en dernier ressort, de l’adoption ou du rejet d’une mesure proposée par la Technique elle-même ? Imbéciles ! Chaque progrès de la Technique vous éloigne un peu plus de la démocratie rêvée jadis par les ouvriers idéalistes du Faubourg Saint-Antoine."


    Georges Bernanos, "La France contre les Robots" (1947).

  • Michel Piriou - Anna Djorkaeff

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    Destins croisés d’une femme et d’un navire

    Dans ce livre, on ne connaît pas les noms des personnages, seulement leurs prénoms, seulement le nom du personnage principal, Anna Djorkaeff. Pourquoi ce titre ? J’ai hésité un moment avec un autre : « Destins croisés d’une femme et d’un navire ».

    Cependant, mon intention première a toujours été de partager ma rencontre  avec celle qui est devenue l’héroïne de mon premier roman.
    Vous vous doutez bien que si on écrit un livre sur quelqu’un, c’est qu’on a affaire à une personnalité particulière dans un récit de vie singulier. Anna est à la fois exceptionnelle dans sa personnalité et symptomatique de son époque.
    Cette bretonne a traversé le 20ème siècle avec un état civil et une nationalité erronés.

    Anna a laissé derrière elle son carnet intime et le cahier journal d’un marin né en 1900. Oui, des destins se sont croisés.
    Au seuil de sa vie de femme, la révélation de son statut d’orpheline enferme Anna dans la recherche de son identité. Son vrai nom provient d’une contrée inconnue d’elle. Cette quête la mènera à une succession de découvertes pour le moins inattendues.
    La moindre anecdote de ce récit a été une réalité au plus près de la vie quotidienne qui toujours a évolué laissant le plus souvent en retard le statut de la femme.
    Un matin, au retour des ses courses, Anna a convenu avec elle-même qu’elle était devenue vieille, et restée « fille ». Comme un point d’exclamation au final d’une vie ! Dès lors, Anna Djorkaeff est passée des dizaines de fois devant le vieux banc face à la mer jusqu’au jour où elle leurs a dévoilé l’impensable secret de leurs vies.
    Comme les rochers qui apparaissent lors des plus basses marées, des secrets affleurent parfois des sables du passé.

     

     

    • Parution : Janvier 2020
    • Genre : Récit
    • ISBN : 979109704233-2
    • Nombre de pages : 302 pages
    • Format : 15,5 x 22 cm
    • Prix : 18€
  • La Route de la Soie Éditions en titres de livres

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    Nous étions en plein Bouclage (William Lochner), quand soudain, une enquête sur le Crypto-Yuan (Pascal Ordonneau) est tombée. En urgence, nous avons avons dû suivre l’Homme aux yeux de poisson mort (Ophélie Grevet), jusque dans les Jardins (Francis Denis). Ayant été repérés par quelques Pionnières (Diplômées), nous avons négocié un Pacte des Signes (Michel Piriou). Après un sérieux Mapping (Julien Friedler), nous sommes restés InterloQuais (Patrick Bonjour), heureusement il nous restait quelques Poèmes à chanter (Roland Giraud). 

    En cheminant le long de Chronon (Pierre Michel Klein et Stéphane Dugowson), nous nous sommes rendus jusqu’au Pré aux lucioles (Ophélie Grevet). Là nous avons rencontré, assise sur un banc, Anna Djorkaeff (Michel Piriou), elle avait encore sur elle ce fameux Parfum d’Or rouge (Michel Piriou). Elle semblait soulagée que nous ayons pris Quelques secondes de conscience (Pierre Michel Klein) avant de nous lancer sur la piste des Poèmes à déchirer (Roland Giraud). 

    Au croisement de la Parole des Anges (Julien Friedler) et du Banquet sans Platon (Roland Giraud), nous faisions face aux Villes et Natures suspendues (Véronique Terrassier). 

    Perdue dans ses Pensées (Pascal Ordonneau), une Chinoise à Paris (Fan Zhang) regardait en toute Innocence (Barthélémy Courmont), un journal de guerre (Andrée Coconnier). 

    Elle semblait vouloir nous dire “mon nom signifie secret” (Francine Rosenbaum). Serions-nous tous et toutes des artistes empêché.e.s ? (Diplômées), quelques migrations au féminin (Diplômées) plus loin, nous avons compris l’importance des luttes des femmes (Marie-José Grandjacques). Il fallait nous rendre à l’évidence les Cultures Numériques (Diplômées) peuvent-elles encore nous donner le Goût de naître (Claude Mesmin) ?

    Et si finalement, notre enquête nous ramenait à l’Âge de piastre (Michel Piriou) où tous les lecteurs ont Le sang qui tape (Roland Giraud).