Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

france

  • Dialogue Chine-France : un nouveau numéro explore l’avenir du partenariat sino-africain et la prospérité par la coopération

    Dialogue Chine France n°21, partenariat, prospérité, diplomatie, chine, franceLa revue Dialogue Chine-France, publiée par La Route de la Soie - Éditions, dévoile dans son dernier numéro (juillet-septembre 2024) un dossier fascinant consacré aux nouvelles perspectives de la coopération sino-africaine. Ce numéro, marqué par l’influence du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FCSA) tenu à Beijing cette année, met en lumière la vision d’une modernisation partagée entre la Chine et l’Afrique, au service d’une prospérité durable, inclusive et fondée sur des bénéfices réciproques.

     

    Une modernisation à l’africaine, impulsée par la coopération sino-chinoise

    Sous le titre “La prospérité par le partenariat”, ce numéro illustre la dynamique de la coopération entre la Chine et les nations africaines, avec des articles et analyses détaillés sur des projets en cours et des initiatives futures. Le Forum de cette année a mis l’accent sur dix grands axes de partenariat, y compris l’industrialisation, la sécurité, la modernisation agricole et la santé publique. Ces domaines, qui bénéficient du soutien financier et technologique chinois, contribuent à poser les bases d’une industrialisation africaine autonome et d’un développement respectueux des spécificités culturelles et économiques de chaque pays du continent.

     

    À travers ses reportages et portraits, Dialogue Chine-France souligne que cette modernisation n’est pas une copie du modèle occidental, mais bien une modernisation “ouverte, gagnant-gagnant”, visant à prioriser l’humain, la diversité et la durabilité environnementale. L’un des aspects les plus novateurs de cette coopération est l’importance accordée aux échanges de savoir-faire et aux formations, notamment avec l’objectif de créer 60 000 opportunités de formation pour les jeunes et les femmes africains.

     

    Un engagement commun dans les infrastructures, la sécurité et le développement vert

    Le partenariat entre la Chine et l’Afrique s’étend aux infrastructures, un élément crucial pour renforcer la connectivité et le commerce inter-africain. Depuis les années 2000, la Chine a investi massivement dans le développement de réseaux routiers, ferroviaires, portuaires et énergétiques à travers l’Afrique, posant ainsi les fondations d’un système de transport et de logistique qui soutient la croissance des échanges et la fluidité des déplacements à travers le continent. Ce numéro de Dialogue Chine-France documente en particulier la construction d’infrastructures modernes, de centres logistiques, et de nouvelles installations industrielles qui dynamisent l’économie africaine et favorisent une croissance durable.

     

    Un autre axe majeur de coopération est celui de la transition écologique et des énergies renouvelables. Grâce à des initiatives telles que le déploiement de véhicules électriques et le développement de fermes photovoltaïques, la Chine apporte son expertise technologique pour promouvoir un modèle de croissance à faible émission de carbone. Ces initiatives illustrent comment les deux partenaires entendent allier développement économique et respect de l’environnement, pour que la modernisation africaine se déroule dans un cadre vert et durable.

     

    Une perspective culturelle et éducative pour renforcer les liens entre les continents

    En parallèle des projets économiques et politiques, Dialogue Chine-France met en avant la dimension culturelle de la coopération sino-africaine. Dans le cadre d’échanges interculturels, des programmes de formation professionnelle sont mis en œuvre, incluant l’apprentissage des langues, des compétences commerciales et de gestion, mais aussi des formations spécialisées en commerce électronique et en santé publique. Ces initiatives visent à libérer le potentiel démographique de l’Afrique, un continent dont la jeunesse représente une part croissante de la population mondiale.

    La revue propose également un focus sur les échanges culturels sino-français, avec des événements récents célébrés à Paris qui rappellent l’intérêt croissant pour le rapprochement des cultures. Ce numéro revient sur le Festival de musique classique sino-française de Bailu et le défilé de tenues traditionnelles chinoises à Paris, illustrant comment les deux cultures continuent de se nourrir mutuellement. Le numéro propose aussi des articles sur des événements artistiques et des échanges académiques, permettant ainsi au lectorat de saisir les diverses facettes de ce dialogue global.

     

    La Chine et l’Afrique face aux défis mondiaux : une vision partagée pour le futur

    Face aux défis géopolitiques et économiques mondiaux, la Chine et l’Afrique se positionnent comme des acteurs clés du Sud Global, aspirant à une gouvernance plus juste et multipolaire. Ce numéro de Dialogue Chine-France explore cette ambition commune, reflétée par l’adoption de la Déclaration de Beijing et du Plan d’action pour la coopération sino-africaine 2025-2027. Ces documents stratégiques illustrent l’engagement des deux partenaires à promouvoir le multilatéralisme, à combattre les discriminations et à corriger les injustices historiques. À l’heure où les défis mondiaux, des conflits régionaux aux crises climatiques, exigent des réponses concertées, la Chine et l’Afrique offrent un modèle de coopération fondé sur la confiance et la solidarité.

    La revue offre également un espace de réflexion sur les perspectives d’avenir, notamment à travers des articles analysant l’impact de cette coopération pour le monde entier. Dialogue Chine-France éclaire les ambitions communes de ces deux régions du monde, en exposant les opportunités et les bénéfices d’une collaboration fondée sur la transparence et la recherche d’un progrès commun.

     

    Ce dernier numéro de Dialogue Chine-France est un témoignage précieux de l’évolution des relations sino-africaines et de leur potentiel pour influencer positivement les équilibres mondiaux. À travers des analyses pointues, des interviews exclusives, et des articles documentés, cette édition permet aux lecteurs de saisir toute l’ampleur de la coopération sino-africaine et de mieux comprendre les impacts de cette relation dans un contexte de globalisation partagée et responsable.

  • Fusion musicale

    Image China Concert, Orchestre Colonne, Chine, France, culture, musique, concert, Théâtre des Champs Elysées
    Ce dimanche 19 juin, la France est tournée vers le second tour des élections législatives. La machine électorale est en marche et nous savons tous que les résultats vont être troublés, troublants, remuants à l'image de ce qu'est la France aujourd'hui : écartelée, morcelée, fragmentée. Ne sachant plus comment défendre non seulement ses intérêts mais aussi et surtout ceux de sa population. La messe médiatique française ordonne qu'il faut être à 20h devant son écran pour assister à l'annonce des résultats. Comment y échapper ?

    Et bien, c'est assez simple, il suffit de  se perdre un peu dans les rues de Paris, en marchant le nez au vent, de continuer à croire en son idéalisme, à sa volonté de tisser du lien entre les cultures pour trouver une échappatoire. 

    Rendez-vous pris au Théâtre des Champs Élysées pour une soirée où l'Est rencontre l'Ouest ou bien l'inverse. Image China Concert vient illuminer Paris de ses notes, de ses savants mélanges culturels. 

    Deux heures pour une parenthèse enchantée, où les bruits de "guerre froide" s'estompe où le public s'unit aux rythmes du chef Junping Qian qui dirige l'Orchestre Colonne. Des classiques chinois s'entremêlent à ceux occidentaux. En ouverture, il faut savourer la musicalité de The Gift une musique contemporaine chinoise de Tian Zhou. Sous ses rythmes, la folie électorale s'estompe, on entre dans un autre monde.

    C'est parfait pour se laisser ensuite emporter par la volupté des sons, de la gestuelle envolée de Gan Guo (果敢) lors du concerto d'Erhu (二胡). Nous sommes à cheval traversant les steppes chinoises, rêvant d'atteindre le vent, tout en décuplant l'espace.

    Nous descendons de cheval pour mieux savourer les notes rêveuses en compagnie du pianiste Chiyan Wong. Une délicatesse pour ce concerto Er Huang où chaque note est suspendue au fil de l'histoire du monde. Suspension, respiration, silence, tout est si calme, si paisible comme une goutte d'eau échappée de l'océan. 

    Après une échappée avec Camille Saint-Saens, le frisson opère avec la voix majestueuse de Zhiquan Lu. Le ténor qui fait trembler le théâtre et vient épouser avec une profonde douceur les lieux. Il est rejoint dans un duo passionné, enflammé par la soprano Eriminie Blondel. Et c'est ainsi que Georges Bizet se dévoile dans un duo qui emporte le coeur du public. Il faut revenir des hauteurs de l'amour, de la passion, pour savourer des extraits de l'oeuvre de Yuankai Bao. L'orchestre se joue des cultures, les liens se tissent, tout s'enlace, s'entremêle, fusionne. Il n'y a qu'à écouter les réactions du public mouvant et émouvant qui se joue des frontières du classicisme pour faire vibrer les notes savoureuses de l'humanité.

    Après plusieurs rappels, la malice du chef opère et c'est avec une énergie magistrale qu'il offre un morceau d'Offenbach pour une conclusion décoiffante ! Sacrée vie parisienne semble-t-il nous dire !

    China Image Concert, Concert, Chine, France, Culture, musique, Théâtre des Champs Elysée

    Après un tel concert, l'idéalisme se réactive, un mot, un pas après l'autre, il s'agit de comprendre ce fil de soie qui nous unit, qui nous traverse et rend possible notre humanité. Cela m'encourage à poursuivre, à créer des livres (des artistes, des penseurs, des rêveurs, des poètes...) d'ici et d'ailleurs. Tout l'enjeu de ma maison d'édition : la Route de la Soie

  • Georges Bernanos : "La France contre les Robots"

    Georges Bernanos, France, Robot, Technique, Logique, Démocratie

    "La Technique prétendra tôt ou tard former des collaborateurs acquis corps et âme à son Principe, c’est-à-dire qui accepteront sans discussion inutile sa conception de l’ordre, la vie, ses Raisons de Vivre, Dans un monde tout entier voué à l’Efficience, au Rendement, n’importe-t-il pas que chaque citoyen, dès sa naissance, soit consacré aux mêmes dieux ? La Technique ne peut être discutée, les solutions qu’elle impose étant par définition les plus pratiques. Une solution pratique n’est pas esthétique ou morale. Imbéciles ! La Technique ne se reconnaît-elle pas déjà le droit, par exemple, d’orienter les jeunes enfants vers telle ou, telle profession ? N’attendez pas qu’elle se contente toujours de les orienter, elle les désignera. Ainsi, à l’idée morale, et même surnaturelle, de la vocation s’oppose peu à peu celle d’une simple disposition physique et Mentale, facilement contrôlable par les Techniciens. Croyez-vous, imbéciles, qu’un tel système, et si rigoureux, puisse subsister par le simple consentement ? Pour l’accepter comme il veut qu’on l’accepte, il faut y croire, il faut y conformer entièrement non seulement ses actes, mais sa conscience. Le système n’admet pas de mécontents. Le rendement d’un mécontent — les statistiques le prouvent — est inférieur de 30 % au rendement normal, et de 5o ou 6o % au rendement d’un citoyen qui ne se contente pas de trouver sa situation supportable – en attendant le Paradis — mais qui la tient pour la meilleure possible. Dès lors, le premier venu comprend très bien quelle sorte de collaborateur le technicien est tenu logiquement de former. Il n’y a rien de plus mélancolique que d’entendre les imbéciles donner encore au mot de Démocratie son ancien sens. Imbéciles ! Comment diable pouvez-vous espérer que la Technique tolère un régime où le technicien serait désigné par le moyen du vote, c’est-à-dire non pas selon son expérience technique garantie par des diplômes, mais selon le degré de sympathie qu’il est capable d’inspirer à l’électeur ? La Société moderne est désormais un ensemble de problèmes techniques à résoudre. Quelle place le politicien roublard, comme d’ailleurs l’électeur idéaliste, peuvent-ils avoir là-dedans ? Imbéciles ! Pensez-vous que la marche de tous ces rouages – économiques, étroitement dépendants les uns des autres et tournant à la vitesse de l’éclair va dépendre demain du bon plaisir des braves gens rassemblés dans les comices pour acclamer tel ou tel programme électoral ? Imaginez-vous que la Technique d’orientation professionnelle, après avoir désigné pour quelque emploi subalterne un citoyen jugé particulièrement mal doué, supportera que le vote de ce malheureux décide, en dernier ressort, de l’adoption ou du rejet d’une mesure proposée par la Technique elle-même ? Imbéciles ! Chaque progrès de la Technique vous éloigne un peu plus de la démocratie rêvée jadis par les ouvriers idéalistes du Faubourg Saint-Antoine."


    Georges Bernanos, "La France contre les Robots" (1947).

  • Les nouvelles Routes de la Soie

    Projet-visuel-Forum-de-Paris-V2.jpg

    Aujourd'hui s'est déroulée une journée consacrée aux Nouvelles Routes de la Soie. Ce forum co-organisé par l'IRIS et l'Ambassade de Chine a permis de croiser les regards. 

     

    Les nouvelles Routes de la Soie - une définition

    Comment parler simplement de ce projet qui en fait nous dépasse tous ? La Route de la Soie transcende le passé, le présent et le futur. Elle replace les mythes du passé, dénoue l'avenir et propose de nouveaux enjeux. Déjà posons les bases, en nous demandant "de quoi parlons-nous ?" 

    La nouvelle route de la soie ou la Ceinture et la Route, 一带一路,  (appelée aussi OBOR - One Belt, One Road) est une liaison ferroviaire entre la Chine et l'Europe passant par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Est-ce seulement cela qui est enjeu ? Nous parlons du train, mais il existe trois "routes" : ferroviaire, maritime (de la Chine à l'Italie, en passant par le continent africain) et terrestre (immense réseau autoroutier qui nous permettrait de relier Paris à Pékin en voiture).  

    XVM81bf297c-dd53-11e6-a569-fcb5161cc046-805x408.jpg

    carte (issue du Figaro) pour la dimension sino-européenne. 

     

     

    Les nouvelles Routes de la Soie - une philosophie 

    Tous les intervenants l'ont souligné, ce projet repose avant tout sur une philosophie dont les piliers sont : la coopération, la compréhension mutuelle et l'amitié. 

    Ici résonne l'utopie oubliée par notre vieille Europe. L'Amitié vertueuse développée par Aristote nous semble si loin que la plupart des européens bloquent sur cette idée "de renforcement de l'amitié des peuples". Nos schémas mentaux, seraient-ils les principaux blocages envers Les Nouvelles Routes de la Soie ?

    Sans aucun doute, comme je le soulignais dans un article intitulé La Route de la Soie réveille les craintes occidentales. Nous sommes un continent qui a connu les guerres, les pacifications et les traités... Il est intéressant de se réveiller et de voir que notre notion de "paix" n'est sans doute pas la meilleure... Savez-vous qu'en mandarin, la paix s'écrit à l'aide d'idéogrammes dont l'un signifie bouche et l'autre qui signifie blé. En d'autres termes afin qu'il y ait la paix, il faut que tout le monde puisse se nourrir...

    Ici, nous devons nous rendre compte de la puissance de la philosophie chinoise. Elle s'inscrit au fil des siècles et des millénaires sur ce principe même de partage. Pendant ce temps, l'Europe a inventé le rationalisme (et l'enfermement qui va avec). 

    Construire une telle route, quelle soit terrestre ou maritime, c’est engager différents pays, différentes cultures. C’est avancer sans détruire ce qui est existant, c’est lui donner la possibilité d’être vu par de nouveaux yeux (d'où l'importance des conservations des patrimoines locaux et les engagements du gouvernement chinois à ce sujet). 

    Une route est un lien, un tracé, un trajet. Mais c’est aussi un lieu d’arrêt, de contemplations et de partages. Pour que les échanges soient réussis, il faut certes développer la coopération amicale, la communication mais également le dialogue « gagnant-gagnant ». Seul l’établissement d’un tel dialogue permettra l’épanouissement d’une Eurasie pacifique. La Chine nous propose une philosophie du voyage, de la rencontre, de l'échange. Ici vibre, palpite le principe d’harmonie. Ce principe est le cœur de l’humanisme. L’harmonie est un équilibre, une justesse des choses. Pour rendre cela possible, la clef de la compréhension mutuelle : l'éducation. 

     

    Les nouvelles Routes de la Soie - l'éducation avant tout

    Comme l'a très bien démontré le professeur Yang Jin (Ministre Conseiller pour l'Education auprès de l'Ambassade de Chine) au cours de son intervention, le coeur de la route de la Soie, c'est l'accès à l'éducation. Et c'est une évidence, à l'heure où en Europe nous misons sur autre chose, où nous n'arrivons pas à penser l'éducation comme coeur d'un système stable, ce projet des nouvelles routes, nous rappelle l'essentiel "la perfectibilité de l'humain" par l'apprentissage. 

    Les Nouvelles Routes de la Soie font reposer l'éducation sur cinq points essentiels : 

    1. Formation des professionnels et promouvoir les séjours d'études à l'étranger
    2. Partenariat scolaire et reconnaissance mutuelle des diplômes
    3. Favoriser les échanges culturels et les création des mécanismes de dialogue
    4. Promouvoir l'apprentissage des langues, renforcer l'amitié des peuples
    5. Faire intervenir les autorités locales, mettre en valeur leurs points forts

     

    Les nouvelles Routes de la Soie - une nouvelle forme d'économie  

     Notre économie s'est développée autour de la consommation, du libéralisme débridé, sans lien avec l'humanité. La Route de la Soie nous replonge dans l'humanité. Les économistes ici vont hurler à l'utopie (pour mes propos) et à la guerre économique menée par la Chine. De mon côté, j'appelle à une meilleure compréhension mutuelle, afin de laisser tomber nos habitudes mentales. Et si on inventait une nouvelle économie fondée sur le socialisme à la chinoise ? Un libéralisme mesuré, encadré ? C'est cela la logique du "gagnant-gagnant". C'était le sens des interventions de KUANG Lecheng (Vice-président de la China Economic Information Agency) qui appelle à la création de plateforme d'aide aux entreprises européennes qui souhaiteraient comprendre ces nouveaux marchés qui s'ouvrent devant leurs yeux.

     

    Les Nouvelles Routes de la Soie - un nouveau système de pensée(s) & de développement(s)

    Comment conclure cette journée ? Évidemment je repense à tous ces paysages traversés, à tous ceux que je souhaite encore découvrir et partager aux lecteurs, aux amateurs de photos et de vidéos authentiques... Car la Route de la Soie c'est aussi cela, la traversée de milliers de kilomètres pour découvrir et rencontrer l'autre. 

    Cependant pour conclure, je préfère revenir sur les propos de Xi Jinping. Ils sont souvent mal connus, mal interprétés (je vous renvoie ici vers mon article sur le sens de l'avenir)

    Dans son livre blanc, Xi Jinping explique qu'il souhaite affirmer "le socialisme à la chinoise". Ce socialisme repose, en fait, les points suivants :

    • l’indépendance : la Chine reste non alignée
    • le multipolarisme : aucun pays ne domine
    • le double système : « un pays deux système » (comme avec Hong Kong)
    • le développement pacifique : il ne s’agit pas de créer une hégémonie nouvelle, il s’agit de collaborer ensemble avec les pays pour dessiner un bel avenir ensemble.
    • la coopération est internationale, les affaires sont multilatérales.

    Et cette philosophie participative, collaborative que la Chine entend mettre en place afin de bâtir les Nouvelles Routes de la Soie en Europe. Elle le fera dans un souci d'humanisme, de fraternité et de pacification. 

    Nos modèles se bouleversent, se renversent.  Les Routes de la Soie avancent avec un objectif collectif, loin de nos habitudes individualistes (perdues dans l’instatanéité répétée). Un projet qui offre aux futures générations un horizon stable et équilibré.