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  • Combien rapportez-vous en une seconde ?

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    Ce matin je pose cela, juste-là, sous vos yeux avant les fêtes ! Infographie passionnante qui montre combien chaque société représentée gagne en une seconde.

    Une seconde, cela fait longtemps que je n'ai pas mentionné cette définition... Donc une seconde si nous regardons quantitativement et selon la seconde du Système international d'unités, alors nous devons définir la seconde par un nombre d'oscillations, 9 192 631 770 exactement, de l'atome de césium. La mesure et le comptage de ces oscillations sont effectuées par les horloges atomiques.

    Maintenant en une seconde, nous envoyons des quantités de données à travers des réseaux, dont nous ignorons pratiquement l'intégralité du fonctionnement. Ces données ou data libérées de façon quasi involontaires ont une valeur. Et c'est sur cette valeur que peuvent capitaliser les entreprises privées.

    Il est étonnant, me direz-vous, de comprendre que ces datas se convertissent en or. Et pourtant, ne serait-ce pas là le principe alchimique du XXI° siècle ? 

    En s'appuyant sur le classement de Fortune 500, TitleMax propose cette infographie ludique où l'on découvre les chiffres vertigineux des profits à la seconde.

    En une seconde Apple gagne donc 1444,73 dollars. Oups, imaginez-vous la somme à la fin de la lecture de cet article ? Si jamais vous cherchez Google, n'oubliez pas son habile changement de nom, regardez Alphabet.

    Un bénéfice net de 19.5 milliards de dollars l’an dernier. Cette performance lui permet de gagner 615,96$ par seconde. Microsoft n’est pas trop loin avec ses 531,21 $.

    Intel gagne ainsi 326,22 $ à la seconde...

    Oups...

    Il est vrai que j'exagère, il ne s'agit pas que de nos données numériques, la base de cette capitalisation.

    C'est étrange, regardons d'un peu plus près... Une seconde, c'est un chiffre, quand je marche je suis un ensemble de chiffres de données numériques (poids, pression sur le sol, volume respiratoire, rythme cardiaque...). Quand je paye, j'échange de la donnée numérique... Mes mots sont ici aussi transformés en data, vos likes, vos commentaires aussi. C'est cela le nouveau capital humain.

    La nouvelle valeur travail ne serait-elle pas notre capacité à produire ses données ? Dans un tel cas, ne suis-je pas en mesure de réclamer un salaire et non un service en échange ?

    Pour le plaisir, je pose en réponse la vision de Marguerite Duras sur le monde des années 2000. Nous étions dans les années 1980... 

     

  • Le storytelling des garages...

    Ils sont nombreux les garages à avoir eu une seconde vie, à avoir hébergé les "génies" du XXème et donc du XXIème siècle. Ces petits espaces font presque oublié qu'ils sont collés à une maison plus grande, plus large, plus importante, avec tout le confort moderne. 

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    Mais revenons à l'histoire qui nous intéresse.

    Il était une fois... Le « garage Google », ce dernier a abrité Larry Page et Sergueï Brin, deux jeunes étudiants en doctorat informatique (respectivement âgés de 22 et 21 ans). Tous deux étudiants à l'Université Stanford dans la Silicon Valley en Californie se rencontrent. En 1996, ils collaborent sur un robot d'indexation du World Wide Web d'internet, sur l’algorithme d'analyse PageRank et sur le moteur de recherche nommé BackRub qui deviendra Google en 1997. Le nom de domaine www.google.com est enregistré le 15 septembre 1997. Ils abandonnent leurs études avant l’obtention de leur diplôme et lancent leur startup. 

    Il était une fois... (dans les années 1920) Walter Elias Disney qui fait ses débuts d’animateur et de publicitaire dans un garage, en l’occurrence celui de son frère Roy. Deux ans plus tard, l’histoire se reproduit puisque, fraîchement débarqué en Californie pour devenir réalisateur et producteur, Walt s’installe dans un autre garage, celui de son oncle Robert.

    Il était une fois... (dans les années 1970) Le "garage Apple" c'est un garage de maison californienne de 1951. Nous sommes au 2066 Crist Drive à Los Altos, dans la baie de San Francisco, près de Palo Alto dans le Silicon Valley... Les parents adoptifs de Steeve Jobs y emménagent en 1968. C'est là dans ce petit garage que Steve Jobs et Steve Wozniak, vont fonder la société Apple en 1976. 

    Nous pouvons passer sur l'histoire du garage de Bill Gates et Paul Allen... Dans le luxe français, nous trouvons aussi cette version du lieu secret, caché, non conforme d'où jaillit la lumière du monde.

    Nous pouvons pensé à Louis Vuitton (là nous sommes au XIX° siècle), il fabriquait ses première malles à l'arrière des boutiques. Mais il a eu de l'audace Louis Vuitton, en 1835, âgé de 14 ans, il part tenter sa chance à Paris. Il quitte son jura natal et parcourt à pied les 400 km qui le séparent de la capitale. Il entre en 1837 comme apprenti chez un « layetier-emballeur-malletier »  et réalise des coffres de voyage. À partir de 1852, il s'occupe des toilettes de l’impératrice Eugénie et fait reconnaître son savoir-faire auprès des clients les plus fortunés. Tout cela part d'une arrière boutique... C'est le garage de l'époque...

    Nous pourrions également pensé à Pierre-François-Pascal Guerlain, qui en 1828, après des études de médecin chimiste en Angleterre, s'installe à Paris comme parfumeur vinaigrier. Il va créer sa parfumerie au sein de l'hôtel Meurice. 

     

    D'où vient ce mot ? a quoi fait-il référence ?

    Le mot garage a une histoire intéressante. Il apparaît en 1802 et désigne l'« action de faire entrer les bateaux dans une gare d'eau ». Nous sommes loin de l'acceptation actuelle. 1865 « action de garer les wagons » puis en 1896 « entreprise » (et oui les voitures sont là...).

    Dans l'imaginaire collectif, le mot "garage" renvoie à un lieu "petit", "secret", gardé à l'abri des regards... Un lieu pour les hommes qui ont des origines humbles et qui vont surpasser leur déterminisme social. Ils vont transcender l'histoire. Ce sont des self-made-men. Remarquez comme les femmes sont déjà absentes de cette histoire. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Jésus-Christ ne serait-il pas né dans une étable ? Serait-là la préfiguration (avec deux mille ans d'avance) du garage ?

     

    Derrière le mythe... 

    Derrière le mythe, nous avons accès à une frénésie, à une façon de raconter pour contrôler. Car c'est bien de cela dont il s'agit. Les garages ne sont ici ni humanistes, ni éthiques. Ils sont garanties financières.

    Pour vous donner quelques actualités, le "garage de Google" n'est pas déposé au cadastre des monuments incontournables. Il semble que Google hésite encore sur un storytelling (en voie de garage). En revanche, malgré le déballage du mythe par Steve Wozniak (en 2014 Dans une interview à Bloomberg Businessweek), le "garage d'Apple" est devenu monument historique. Très intéressant financièrement... Mais passons.

     

    ... La société de contrôle

     Un mythe survit toujours à l'érosion des consciences. Nous parlons toujours d'Atlas, d'Athéna, de Zeus, de Chronos... Ils hantent nos imaginaires collectifs. Même les super héros croisent les dieux dans des films dits fantastiques... Mais à quoi servent-ils donc ces mythes ? Ils sont une forme de législation. Ils enferment les possibilités d'actions. Ils dictent les conduites (par une inscription mentale). C'est d'autant plus intéressant de prendre Apple, Google, Microsoft (seul a avoir été attaqué sur sa volonté de monopole) puisque nous sommes à l'exacte moment où la société de contrôle bascule, non plus dans "la soumission librement consentie" mais véritablement dans la "soumission". Ce passage est extrêmement intéressant. N'oubliez jamais que lorsque nous achetons un appareil (téléphone, ordinateur, tablette, etc.) nous cliquons sur "j'accepte" mais qui lit les pages de conditions d'exploitation ? Personne. Nous entrons ainsi dans une pseudo "autorisation consentie". Et ceci nous entraîne inconsciemment dans une succession d'engagements dont nous avons beaucoup de mal à nous défaire. Nos habitudes de navigation sont tenaces...

    Contrôler le garage c'est contrôler nos utopies

    Pourquoi puis-je m'amuser à une telle phrase ? Si vous dépassez le garage, alors comme chez Platon, vous pouvez sortir de la caverne. Là vous verrez le monde en grand. La vie est intrication, proposition, élan, rêve, utopies. Nous devons nous réveiller... Mais de quoi avons-nous à nous réveiller ? De cette société où tout est à portée de mains, de pouces... Miracle du digital (rappelez-vous digital signifie doigts, mains, et que nous pouvons compter sur nos doigts)...

    La société de contrôle naît avec la fin des institutions disciplinaires. Elle naît d'abord sous la plume du romancier Wiliam Burroughs. Mais elle s'élabore véritablement à la fin des années 1980. C'est chez Gilles Deleuze qu'elle trouve sa force en relisant les oeuvres de Michel Foucault (qui on se souvient a théorisé les institutions disciplinaires dans son ouvrage Surveiller et punir). 

    Comment définir simplement cette société ? C'est une société dans laquelle le contrôle des personnes s'effectue « non plus par enfermement, mais par contrôle continu et communication instantanée » (Cf. Gilles Deleuze, « Post-scriptum sur les sociétés de contrôle », in Pourparlers 1972 - 1990). Ce à quoi Antonio Negri ajoute « les mécanismes de maîtrise se font […] toujours plus immanents au champ social, diffusés dans le cerveau et le corps de citoyens » (cf. Michael Hardt & Antonio Negri, Empire). 

    Ne serait-il pas temps de rêver hors garage ? De voir plus loin que le bout de son écran ? De se sortir les doigts du digital ?


     

  • 10 astuces pour réussir vos photos avec votre Smartphone

    Vous aimez votre smartphone. Il est même votre objet fétiche. Vous en avez assez de faire les photographies de tout le monde, vous voulez vous démarquer sur les réseaux avec de belles photographies.... Alors ce post est fait pour vous ! 

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    > Astuce n°1 : Nettoyage à tous les étages ;-)

    Nettoyez votre objectif ! Non pas avec votre manche de pull, mais avec un chiffon anti-statique...

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    > Astuce n°2 : faire le choix de la Haute définition !

    Optez directement pour cette option, il suffit d'ouvrir l'application photo et d'enclencher le mode HDR. 

    HDR signifie « High Dynamic Range » (« Grande Gamme Dynamique » en français). Absolument nécessaire pour les photographies de paysages. 

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    > Astuce n°3 : Posture stable

    Mais qu'est-ce que cela veut dire ? On vit à mille à l'heure... impossible d'être stable. Autant acheter des instruments ! Ah oui la fameuse perche... N'importe quoi ! Une bonne photographie se prend "à bras le corps"... Cela signifie, les coudes près du corps. Avant un cliché, on se calme, on respire. On inspire, on bloque, on shoot...

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    Si vous avez besoin d'accessoires, oubliez les perches à selfie(s)... Rappelons qu'elles font plus de morts que les attaques de requin ! Donc regardez plutôt du côté des trépieds Gorillapod. Ils ne sont pas encombrants. Ils sont légers et anti-dérapant. 

     

    > Astuce n°4 : on photographie avec son corps !

    Que ceux qui pensent que tout est dans le zoom, passe leur chemin. 

    N'oubliez jamais cette citation de Robert Capa :

    "Si vos photos ne sont pas assez bonnes, c'est que vous n'êtes pas assez près"

     

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    Bref :

    1. Bougez
    2. Rapprochez vous de votre sujet (même si c'est la lune, le soleil)
    3. Marchez
    4. Montez
    5. Agenouillez-vous
    6. Faites le tour de vous-même

     

    > Astuce n°5 : Scotchez votre flash !

    Oups, moi je n'ai jamais aimé le flash, mais c'est très amusant quand même... Donc expérimentez le scotch transparent. Placez-le sur votre flash et hop le tour est joué... Ainsi vos photos auront une lumière plus diffuse et plus douce.

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    > Astuce n°6 :  jouer = changer d'angle 

    Je suis fascinée de voir que tous les propriétaires de smartphones, prennent toujours les photographies de la même façon. Du coup, rien n'est vraiment différent. Rien ne change. La vision est toujours la même. Bizarre, non ?

    Un smartphone, c'est léger ! Donc il faut profiter de ce poids plume pour trouver d'autres angles de vues... au sol, en plongée, en contre-plongée, à l'envers...

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    Pour les amoureux des accessoires, oui vous pouvez utilisez des objectifs adaptables : fish eye, grand angle, objectif macro.

     

    • La macro à prix zéro : prenez une pipette, déposez une goutte d'eau sur votre objectif. Elle tiendra le temps qu'il faut pour la photo. Placez votre smartphone, devant le détail à photographier et là vous aurez un magnifique effet loupe...

     

    • Un portable étanche à prix zéro : votre smartphone ne va pas dans l'eau. Pas grave, placez-le à l'envers dans un verre vide (cela va de soi). Et hop, il peut vous suivre dans une piscine ou à la mer pour quelques clichés immergés à un tiers de l'image...

     

    > Astuce n°7 : Pleins feux sur les réglages...

    • La sensibilité du capteur : la sensibilité ISO permet à l'appareil photo de s'adapter aux conditions lumineuses. Plus le nombre ISO est élevé, plus l'image devient claire. Cependant, la montée en ISO augmente la sensibilité du capteur occasionnant une perte de qualité de l'image en créant ce que l'on appelle le bruit numérique.

     

    • La résolution d'enregistrement des images : elle est le paramètre primordial à prendre en compte. Plus elle est importante, plus la qualité de l'image sera élevée. On rappelle que la résolution correspond au nombre de pixels présents dans l'image. Une haute résolution implique également un poids plus important. D'où la nécessité d'avoir de la mémoire disponible ou l'accès à un cloud en direct.

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    • La balance des blancs : a priori c'est déjà réglé pour vous. Cependant, vous pouvez la régler manuellement en optant pour l'un des modes prédéfinis selon différentes températures des sources lumineuses : ensoleillé, nuageux, lumière tungstène, lumière fluorescente...

     

    > Astuce n°8 : choisir sa "capture" !

    Oui le mode de capture c'est important ! Il permet de paramétrer la manière dont l'appareil photo va réaliser les prises de vue et leur enregistrement. Cliché unique, mode rafale, cliché mosaïque... 

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    > Astuce n°9 : Ajoutez des applications !

    Vous pouvez choisir différentes applications soit pour la prise de vue, soit pour les corrections de vos images... 

    • Application pour la prise de vue : Instagram, Vignette, Procapture, Average Camera Pro (iOS), Camera X, Google Appareil Photo, Open Camera, BLACK (iOS / Windows), Aviary (Android / iOS) et VSCO Cam (Android / iOS), Hyperlapse (iOS), Photosphère de Google (iOS, intégré à l’application photo sur Android) : cette appli permet de réaliser des panoramas à 360°.

     

     

    • Application pour préparer vos "sorties photo" :  Weather Pro (Android / iOS) pour planifier la météo, Photopills (iOS) pour planifier un coucher de soleil, Dark Sky Finder (iOS) pour la pollution lumineuse, Meteo Ciel (iOS) pour la couverture nuageuse...

     

    • Application pour partager vos photographies : Instagram, Flickr, Tumblr,EyeEm, Facebook, Behance (Android / iOS), 500px (Android / iOS),...

     

    > Astuce n°10 : Pensez ! 

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    La photographie demande de la réflexion, shootez, c'est bien, mais savoir ce que l'on veut dire ou exprimer c'est mieux ! 

     

    Pour ceux qui veulent en savoir davantage, cet article est l'illustration d'un workshop, donc pour ceux qui le souhaitent, il est accessible ici (attention avec mot de passe).