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Chine - Page 2

  • Les médias occidentaux face à la montée des tensions USA-Chine : enfin un appel à la lucidité


    Enfin une bonne nouvelle dans les médias occidentaux. Enfin un peu de lucidité sur la période que nous traversons et le bruit médiatique dangereux vis-à-vis de la relation USA-Chine.

    L’analyse de Jeffrey Sachs (voir sa bio ici) dans une récente interview révèle une vérité que beaucoup de médias occidentaux semblent ignorer ou minimiser : la montée des tensions entre les États-Unis et la Chine n’est pas une fatalité inéluctable. Elle résulte principalement d’une stratégie américaine visant à contenir l’ascension de la Chine. Dans ce contexte, il est impératif que les médias occidentaux cessent de servir de relais à une rhétorique belliciste et adoptent une approche critique et équilibrée.

     

    Une politique de harcèlement déguisée

    Comme le souligne Sachs, la Chine n’a aucun intérêt à initier un conflit avec les États-Unis. Pourtant, elle est encerclée par des bases militaires américaines en Asie-Pacifique, et ses routes maritimes vitales sont constamment sous pression. Loin d’être une menace militaire directe, la Chine est avant tout préoccupée par sa stabilité interne et sa croissance économique. En insistant sur une vision manichéenne où la Chine est l’ennemi par défaut, les médias occidentaux masquent cette réalité et alimentent une peur irrationnelle.

     

    Une interdépendance économique occultée

    L’un des points forts de l’argumentation de Sachs est l’interdépendance économique entre les États-Unis et la Chine. Les États-Unis bénéficient massivement de leurs relations commerciales avec la Chine, notamment par l’accès à des produits à moindre coût et à des chaînes d’approvisionnement mondiales. Pourtant, cet aspect est souvent éclipsé dans les discours médiatiques au profit de récits de concurrence et de protectionnisme.

     

    Taïwan : une ligne rouge à ne pas franchir

    Jeffery Sachs met également en garde contre les dangers d’une ingérence américaine dans la question de Taïwan. Comparant cette situation à celle de l’Ukraine, il avertit que transformer Taïwan en théâtre de guerre entre grandes puissances aurait des conséquences désastreuses pour toutes les parties concernées. Les médias occidentaux doivent prendre conscience que la promotion d’une telle escalade ne sert ni les intérêts américains, ni ceux des Taïwanais.

     

    Une responsabilité médiatique

    Les médias occidentaux ont un rôle crucial à jouer dans la déconstruction de la propagande belliciste. En continuant à amplifier les discours alarmistes et les préjugés anti-chinois, ils trahissent leur responsabilité première : informer avec rigueur et honnêteté. L’appel de Sachs à une coopération sino-américaine pour relever les défis mondiaux, comme le changement climatique, offre une alternative réaliste et constructive. Les médias devraient mettre en lumière ces perspectives plutôt que de se laisser entraîner dans une logique de confrontation.

     

    Une chance pour la paix

    Enfin, il est temps de reconnaître que la compétition entre les États-Unis et la Chine ne doit pas être un jeu à somme nulle. Le commerce, la science et la culture ont montré qu’ils pouvaient être des terrains de collaboration fructueuse. Plutôt que de se positionner en soutien aveugle à une politique américaine souvent contradictoire, les médias occidentaux devraient œuvrer pour un discours équilibré, capable de contribuer à la paix mondiale.

    La voix rationnelle et mesurée de Jeffrey Sachs rappelle que l’histoire n’est pas écrite d’avance. Il revient aux médias de choisir : être complices de l’escalade ou devenir les artisans d’une compréhension mutuelle et d’un dialogue apaisé.

  • Soixante ans d'amitié franco-chinoise célébrés à Paris : une soirée historique sous le signe de l'émotion et de la reconnaissance

    Chine, Prix, Ambassade, amitiés, diplomatieCe mardi 4 décembre 2024, l’ambassade de la République populaire de Chine à Paris a vibré au rythme d’une célébration marquant six décennies de relations diplomatiques entre la France et la Chine. Une soirée qui, au-delà des discours, a mis à l’honneur les liens profonds et variés qui unissent ces deux nations depuis soixante ans.

    L’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, a ouvert la soirée par un discours remarqué, retraçant l’histoire de cette coopération bilatérale. Il a évoqué, avec une sincérité touchante, les hauts et les bas qui ont jalonné cette relation, en soulignant l’importance du dialogue constant entre les deux pays. “Malgré les aléas de l’histoire,” a-t-il déclaré, “la France et la Chine ont toujours su se retrouver autour de valeurs universelles et d’un respect mutuel.” 

     

    Le premier prix de l’Ambassadeur : douze personnalités à l’honneur 

    Pour la première fois, l’ambassade de Chine a décerné le Prix de l’Ambassadeur, récompensant douze personnalités françaises ayant contribué, dans des domaines variés, à renforcer les relations franco-chinoises. Les lauréats, issus d’horizons aussi divers que la culture, la diplomatie, les affaires ou l’éducation, incarnent la richesse de cette amitié. 

    • Alain Caporossi : ses travaux sur la culture chinoise ont enrichi la compréhension mutuelle entre les deux pays.
    • Victor Abbou : figure de la communauté sourde en France, il a favorisé des échanges dans le domaine de l’accessibilité.
    • Jacques Saint-Marc : acteur clé du développement de partenariats économiques franco-chinois.
    • Jean Pégouret : spécialiste en géopolitique, notamment de la Chine et de la Russie, il a contribué à une meilleure compréhension des dynamiques internationales.
    • Grégoire de Gaulle : photographe, il a capturé des images reflétant les liens culturels entre la France et la Chine.
    • Christine Cayol : fondatrice de Yishu 8 à Beijing, elle a créé un pont culturel entre artistes chinois et français.
    • Alain Labat : promoteur infatigable de la gastronomie française en Chine, il a contribué à la diffusion de la culture culinaire française.
    • Daniel Vial : il a joué un rôle déterminant dans la préservation du patrimoine culturel, notamment en initiant des efforts pour la sauvegarde de la Grande Muraille de Chine. 
    • Joël Bellassen : figure incontournable de l’enseignement de la langue chinoise en France, il a renforcé les échanges éducatifs.
    • Mireille Mathieu : icône de la chanson française, elle a conquis le cœur du public chinois.
    • Jacques Caen : ses travaux architecturaux mêlent influences françaises et chinoises, symbolisant l’harmonie entre les deux cultures.
    • Hélène Mrachiso : centenaire française, elle a, avec son mari, construit dès les débuts des relations diplomatiques, des ponts amicaux avec la Chine.

     

    L’importance de la diplomatie 

    Ces personnalités, par leur engagement, ont donné un visage humain et tangible à cette relation diplomatique. Elles montrent comment la culture, la science, l’éducation et l’art peuvent transcender les barrières culturelles, incarnant l’idée que « la vraie sagesse est de reconnaître l’unité dans la diversité », comme l’a écrit Confucius dans ses Entretiens. 

    Cette célébration a également rappelé le rôle essentiel des diplomates comme passeurs de cultures et de valeurs. Leur travail, souvent invisible, trouve écho dans la pensée de Paul Valéry, qui disait : « Le but de la vie humaine est de façonner l’âme, et rien ne la façonne davantage que l’échange avec l’autre. » Ces mots prennent tout leur sens dans un contexte où chaque geste diplomatique, à l’instar de la poésie, exige patience, profondeur et sensibilité. 

    Au-delà des chiffres et des traités, les relations franco-chinoises sont portées par des femmes et des hommes qui, à l’image des douze lauréats, œuvrent chaque jour à renforcer les liens entre les deux nations. Ces bâtisseurs, véritables artisans du rapprochement, incarnent la force discrète mais essentielle de la diplomatie humaine, là où l’intellect, le cœur et la main se rejoignent. 

     

    Un futur à bâtir ensemble 

    Cette soirée, empreinte d’émotion, a offert une vision optimiste de l’avenir, tout en rappelant les défis posés par le contexte international. Dans un monde marqué par des tensions croissantes, France et Chine réaffirment l’importance de leur coopération pour relever des enjeux globaux tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire ou encore la préservation de la paix. Ces défis transcendent les frontières et appellent à un dialogue constant, basé sur la compréhension et le respect mutuel. 

    Depuis son arrivée en France, l’ambassadeur Lu Shaye a su porter une vision pragmatique et réaliste de la Chine dans un paysage médiatique français parfois hostile. À travers des interventions mesurées mais fermes, il a rappelé les nuances de la politique chinoise et les priorités d’un pays complexe et souvent mal compris en Occident. 

    Lu Shaye a incarné la figure d’un diplomate à la fois ancré dans la tradition et tourné vers l’avenir, reflétant les propos de Laozi : « Un voyage de mille lieues commence par un pas. » Ce pas, il l’a fait avec une détermination empreinte de respect, cherchant à déconstruire les préjugés et à ouvrir des voies d’échange entre les deux nations. Il a notamment insisté sur la nécessité d’un dialogue sincère, soulignant que la compréhension mutuelle ne peut s’établir que sur la base de faits et de perspectives équilibrées. 

    Son action a aussi mis en lumière le rôle crucial de la diplomatie culturelle. En s’appuyant sur des initiatives concrètes, comme cette remise du Prix de l’Ambassadeur, il a rappelé que les liens humains, tissés au fil des décennies, sont au cœur de la relation franco-chinoise. Dans cet esprit, les mots de Zhuangzi résonnent avec force : « Celui qui suit la Voie regarde toutes choses avec égalité. » Ce regard égalitaire est essentiel pour bâtir un futur commun, où chaque culture peut apporter sa richesse sans domination. 

    En célébrant le passé, cette soirée a aussi jeté les bases d’un avenir partagé. L’amitié franco-chinoise, nourrie par l’histoire et les actions de personnalités engagées, continuera de rayonner. Les défis restent nombreux, mais ils sont autant d’opportunités pour réaffirmer que la coopération, la patience et la volonté d’apprendre l’un de l’autre sont les véritables clés du progrès. 

    À travers cette soirée, un message clair a été adressé : le futur des relations entre la France et la Chine dépendra non seulement des gouvernements, mais aussi des individus, de leurs idées, et de leur capacité à bâtir des ponts, à l’image des douze lauréats honorés. Ce futur, à construire ensemble, incarne la continuité de cette riche tradition d’échange, illustrant encore les sages paroles de Confucius : « Lorsque les relations humaines sont en harmonie, toutes les voies deviennent possibles. » 

     

  • La beauté : une voie pour sortir du chaos

    Journey to the west, voyage vers l'ouest, chorégraphie, Wang yabin, danse, chine, orient, occident, itinéraire, voyageFace aux bruits du monde, et aux chaos répétitifs de notre époque, souvent je me demande : quelle est la solution ?

    Les crises s’enchaînent, qu’elles soient environnementales, sociales ou politiques, et une question semble hanter nos esprits : comment réparer ce qui semble brisé ? Pourtant, lorsque l’on regarde l’histoire de notre humanité, une constante demeure : la beauté. Ce souffle vital, que l’on trouve dans l’art, la nature ou les relations humaines, traverse les époques et s’impose comme une réponse intemporelle aux blessures de notre monde.

    Mais qu’est-ce que la beauté, au-delà de l’esthétique ? Peut-elle réellement changer nos vies, et par là, transformer notre époque ?

    La beauté n’est pas simplement une question d’apparence ou de goût ; elle est une expérience profonde qui relie l’humain à quelque chose de plus grand que lui-même. Les philosophes, de Platon à Kant, ont exploré cette notion comme une manifestation de l’harmonie universelle. Pour Platon, la beauté est un reflet du divin, une porte d’entrée vers le vrai et le bien. Kant, de son côté, y voit une expérience désintéressée, un moment où l’homme s’élève au-dessus de ses préoccupations immédiates pour contempler l’ordre du monde.

    Dans ce sens, la beauté est une rébellion subtile contre le chaos. Elle nous rappelle que, malgré les fractures de notre époque, il existe encore des îlots d’harmonie capables de nous élever, de nous inspirer et de nous guider. C’est dans cet espace que la beauté devient politique, non pas comme un outil d’agitation, mais comme un catalyseur de transformation.

     

    L'art comme acte de résistance 

    L’art, en tant que manifestation de la beauté, a toujours eu ce pouvoir de résistance. Que ce soit dans les fresques de la Renaissance, les symphonies de Beethoven ou les mouvements révolutionnaires portés par des artistes engagés, l’art a une capacité unique à transcender le temps et les frontières. Comme le disait Albert Camus : « L’art, au lieu d’être un refuge, est un moyen de dire non au monde tel qu’il est. »

    Mais l’art ne dit pas seulement « non ». Il offre une alternative. Il montre ce que le monde pourrait être, ou ce qu’il a déjà été dans ses moments de grâce. C’est cette beauté subversive, à la fois utopique et profondément humaine, que l’on retrouve dans des œuvres comme Journey to the West, une chorégraphie contemporaine qui réinterprète une épopée classique chinoise pour nous rappeler que la quête d’harmonie est universelle.

     

    Une odyssée chorégraphique 

    En octobre, à Beijing, j’ai eu la chance de découvrir un exemple parfait de cette beauté : le spectacle chorégraphique Journey to the West, dirigé par la chorégraphe chinoise Wang Yabin. Inspiré du classique littéraire La Pérégrination vers l’Ouest (西游记), cette œuvre réinvente le voyage initiatique du moine Tang Sanzang, aidé par le Roi Singe Sun Wukong, à la recherche des textes sacrés.

    Mais ce spectacle dépasse de loin le cadre d’une simple adaptation. Wang Yabin choisit de raconter l’histoire à travers les yeux de Sun Wukong, explorant ses luttes intérieures et sa quête de transcendance. À travers une chorégraphie puissante et émotive, elle fait vivre au spectateur une réflexion sur l’énergie vitale (Qi), cette force qui anime l’univers selon la tradition chinoise, et sur la nécessité de trouver l’équilibre entre le chaos et l’harmonie.

    Les gestes des danseurs, entre fureur et grâce, illustrent les tensions qui définissent notre existence : les luttes entre nos désirs et nos limites, entre nos instincts et notre quête de sagesse. En mêlant les arts martiaux, la danse contemporaine et la musique symphonique, Journey to the West devient une odyssée sensorielle et spirituelle. C’est une invitation à méditer sur notre propre chemin.

     

    Pourquoi avons-nous besoin de beauté aujourd’hui ?

    Dans notre époque marquée par l’obsession de l’utilité et du rendement, la beauté est souvent reléguée au rang de superflu. Pourtant, comme le rappelait Simone Weil, “le besoin de beauté et de vérité est presque plus essentiel à l’âme humaine que le besoin de pain.” La beauté offre ce que rien d’autre ne peut : une pause, une respiration. Elle nous recentre sur l’essentiel.

    Cette fonction transcende l’art et touche à toutes les dimensions de notre existence. La beauté nous aide à voir l’ordre dans le chaos, à percevoir une harmonie là où il n’y avait que dissonance. Elle agit comme un pont entre les cultures, comme le montre la collaboration entre artistes chinois et occidentaux dans Journey to the West. Cette fusion transculturelle, que François Jullien nomme “fécondité de l’écart”, illustre comment la rencontre des différences peut donner naissance à quelque chose d’unique et d’universel.

     

    Se rebeller par la beauté

    Être rebelle aujourd’hui, c’est refuser de céder au désespoir ou à l’apathie. C’est choisir de créer, de rêver, et de voir dans la beauté une alternative au chaos. En redécouvrant la beauté dans l’art, dans la nature ou dans nos relations, nous devenons des agents de transformation.

    Chaque fragment de beauté compte. Une danse, une œuvre, un geste humain – tous peuvent agir comme des lumières dans l’obscurité. C’est en cultivant cette beauté, en la partageant, que nous trouverons peut-être la force de réenchanter le monde.

    Alors, face aux bruits du monde, rappelons-nous que la beauté, cette force discrète mais essentielle, reste un acte de résistance. Non pas pour fuir le chaos, mais pour lui montrer le chemin vers l’harmonie.

  • Dialogue Chine-France : un nouveau numéro explore l’avenir du partenariat sino-africain et la prospérité par la coopération

    Dialogue Chine France n°21, partenariat, prospérité, diplomatie, chine, franceLa revue Dialogue Chine-France, publiée par La Route de la Soie - Éditions, dévoile dans son dernier numéro (juillet-septembre 2024) un dossier fascinant consacré aux nouvelles perspectives de la coopération sino-africaine. Ce numéro, marqué par l’influence du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FCSA) tenu à Beijing cette année, met en lumière la vision d’une modernisation partagée entre la Chine et l’Afrique, au service d’une prospérité durable, inclusive et fondée sur des bénéfices réciproques.

     

    Une modernisation à l’africaine, impulsée par la coopération sino-chinoise

    Sous le titre “La prospérité par le partenariat”, ce numéro illustre la dynamique de la coopération entre la Chine et les nations africaines, avec des articles et analyses détaillés sur des projets en cours et des initiatives futures. Le Forum de cette année a mis l’accent sur dix grands axes de partenariat, y compris l’industrialisation, la sécurité, la modernisation agricole et la santé publique. Ces domaines, qui bénéficient du soutien financier et technologique chinois, contribuent à poser les bases d’une industrialisation africaine autonome et d’un développement respectueux des spécificités culturelles et économiques de chaque pays du continent.

     

    À travers ses reportages et portraits, Dialogue Chine-France souligne que cette modernisation n’est pas une copie du modèle occidental, mais bien une modernisation “ouverte, gagnant-gagnant”, visant à prioriser l’humain, la diversité et la durabilité environnementale. L’un des aspects les plus novateurs de cette coopération est l’importance accordée aux échanges de savoir-faire et aux formations, notamment avec l’objectif de créer 60 000 opportunités de formation pour les jeunes et les femmes africains.

     

    Un engagement commun dans les infrastructures, la sécurité et le développement vert

    Le partenariat entre la Chine et l’Afrique s’étend aux infrastructures, un élément crucial pour renforcer la connectivité et le commerce inter-africain. Depuis les années 2000, la Chine a investi massivement dans le développement de réseaux routiers, ferroviaires, portuaires et énergétiques à travers l’Afrique, posant ainsi les fondations d’un système de transport et de logistique qui soutient la croissance des échanges et la fluidité des déplacements à travers le continent. Ce numéro de Dialogue Chine-France documente en particulier la construction d’infrastructures modernes, de centres logistiques, et de nouvelles installations industrielles qui dynamisent l’économie africaine et favorisent une croissance durable.

     

    Un autre axe majeur de coopération est celui de la transition écologique et des énergies renouvelables. Grâce à des initiatives telles que le déploiement de véhicules électriques et le développement de fermes photovoltaïques, la Chine apporte son expertise technologique pour promouvoir un modèle de croissance à faible émission de carbone. Ces initiatives illustrent comment les deux partenaires entendent allier développement économique et respect de l’environnement, pour que la modernisation africaine se déroule dans un cadre vert et durable.

     

    Une perspective culturelle et éducative pour renforcer les liens entre les continents

    En parallèle des projets économiques et politiques, Dialogue Chine-France met en avant la dimension culturelle de la coopération sino-africaine. Dans le cadre d’échanges interculturels, des programmes de formation professionnelle sont mis en œuvre, incluant l’apprentissage des langues, des compétences commerciales et de gestion, mais aussi des formations spécialisées en commerce électronique et en santé publique. Ces initiatives visent à libérer le potentiel démographique de l’Afrique, un continent dont la jeunesse représente une part croissante de la population mondiale.

    La revue propose également un focus sur les échanges culturels sino-français, avec des événements récents célébrés à Paris qui rappellent l’intérêt croissant pour le rapprochement des cultures. Ce numéro revient sur le Festival de musique classique sino-française de Bailu et le défilé de tenues traditionnelles chinoises à Paris, illustrant comment les deux cultures continuent de se nourrir mutuellement. Le numéro propose aussi des articles sur des événements artistiques et des échanges académiques, permettant ainsi au lectorat de saisir les diverses facettes de ce dialogue global.

     

    La Chine et l’Afrique face aux défis mondiaux : une vision partagée pour le futur

    Face aux défis géopolitiques et économiques mondiaux, la Chine et l’Afrique se positionnent comme des acteurs clés du Sud Global, aspirant à une gouvernance plus juste et multipolaire. Ce numéro de Dialogue Chine-France explore cette ambition commune, reflétée par l’adoption de la Déclaration de Beijing et du Plan d’action pour la coopération sino-africaine 2025-2027. Ces documents stratégiques illustrent l’engagement des deux partenaires à promouvoir le multilatéralisme, à combattre les discriminations et à corriger les injustices historiques. À l’heure où les défis mondiaux, des conflits régionaux aux crises climatiques, exigent des réponses concertées, la Chine et l’Afrique offrent un modèle de coopération fondé sur la confiance et la solidarité.

    La revue offre également un espace de réflexion sur les perspectives d’avenir, notamment à travers des articles analysant l’impact de cette coopération pour le monde entier. Dialogue Chine-France éclaire les ambitions communes de ces deux régions du monde, en exposant les opportunités et les bénéfices d’une collaboration fondée sur la transparence et la recherche d’un progrès commun.

     

    Ce dernier numéro de Dialogue Chine-France est un témoignage précieux de l’évolution des relations sino-africaines et de leur potentiel pour influencer positivement les équilibres mondiaux. À travers des analyses pointues, des interviews exclusives, et des articles documentés, cette édition permet aux lecteurs de saisir toute l’ampleur de la coopération sino-africaine et de mieux comprendre les impacts de cette relation dans un contexte de globalisation partagée et responsable.