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Rebelle - Page 9

  • Jean-Louis Bonafos : sculpteur des imaginaires

    IMG_6130.pngÉcrire est, avant tout, une musique retrouvée. Un son qui confirme les mots volants dans l'écume de mon esprit. Et puis il y a les images. Ces images fortes qui viennent frapper ma conscience, ma mémoire... Sensation instantanée.

    C'était un matin tôt, la rue de la Révolution était baignée de cette lumière d'automne encore chaude de l'été. Je revenais de ce lointain désert du Taklamakan. J'avais ce sentiment d'apaisement d'une rue calme, sans désordre que celui des couleurs et des silences majestueux. Arrivée au niveau de la Galerie de la Main de fer (ou Can Cago), les habitués savent qu'ils entrent en territoire imaginaire. Territoire d'art. Lieu de remise à plat du présent, des futurs. Une myriade de couleurs s'attardent pour saluer l'espace des passages. Semelles de vent.

    C'est ce matin là. Précisément, au moment de cette lumière, les barques enchevêtrées de Jean-Louis Bonafos sont apparues. Sont-elles échouées ? Quelle écume rencontrent-elles, a-t-elle pu les faire chavirer ? Sont-elles parties en Sardane ? Bateaux bleutés, chavirés, suspendus. Était-ce leur immensité ? Était-ce leur couleur ? Était-ce, ce silence qui précède la foule et ses bruits ? 

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    Et ce poème de Jacques Prévert qui revient : 

    "L'amiral Larima
    Larima quoi
    la rime à rien
    l'amiral Larima
    l'amiral rien."  

    (Paroles, 1945)

    Partir en mots, en recherche, en imaginaire... Laissez-vous porter par les légendes que vous racontera Jean-Louis Bonafos. Maître des lieux, coeur ouvert sur les arts. Il n'y a pas de rue de la Révolution sans Jean-Louis. S'il vous arrête pour un café à sa table des arts, ne fuyez pas, rangez votre timidité et savourez cette suspension. 

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    Nappe bleue, mais souvent rouge. Toujours à carreaux et toujours avec des délices venues de toute part. Entrez dans ce monde, laissez-vous entraîner... Un peu comme la journaliste Edith Atlas de France Bleue en 2018.

    Toujours en blouse, en tenue d'atelier ou d'artiste, vous découvrirez Jean-Louis. Au-delà du personnage qui vous livrera sa recette des haricots à l'ail, il y a l'artiste. Un immense artiste qui sculpte le fer pour lui donner les formes combatives. 

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    Samouraï protecteur, défenseur des rêves. Il fend l'armée des ombres, à hauteur d'homme. Équilibre fragile entre le vent et ses musicalités. La tramontane ne peut le faire valser. Il tient face aux désordres.

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    Comme dans ce poème de José-Maria de Heredia (le Samouraï) : 

    "Ce beau guerrier vêtu de lames et de plaques,
    Sous le bronze, la soie et les brillantes laques,
    Semble un crustacé noir ; gigantesque et vermeil."

    Sculpteur des démesures. Jean-Louis a créé des oeuvres pour des maisons entières qui s'ouvrent ainsi sur la puissance du fer, la maîtrise du feu, la force des contorsions. 

    Ne vous fiez pas à cette entrée en matière. Le feu, la forge, la fusion, il faut se brûler les ailes pour comprendre la démesure de cet art. La sculpture du fer ou la force de la matière. Il y a du volcanique dans l'esprit de l'artiste, de la matière en fusion à laquelle il faut donner un corps, une forme d'expression... Et quelle serait la figure mythique à questionner ? En fer, en coups de marteau pour tordre ses rêves ? Dans la pénombre apparaît, fatigué par tant de siècles d'utopies...

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    Sur son fidèle destrier, le monde à ses pieds... Don Quichotte (rappelez-vous du titre original de l'oeuvre de Miguel de Cervantes El ingenioso hidalgo don Quixote de la Mancha). L'ingénieux a traversé les siècles pour venir jusqu'à nous. Forgé, sculpté, dépoussiéré par Jean-Louis Bonafos. Il n'est plus simplement un mythe... Il est parmi nous.

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    Il vient des lointains souvenirs de nos lectures, ou de nos jeux d'enfance. Don Quichotte à la fois ri et admiré. Oublié et pourtant si présent. Et tant de justes maximes nous reviennent en mémoire : "qui s’attache à un mauvais arbre reçoit mauvais ombre, et qui se met à l'abri sous la feuille se mouille deux fois, et qui se couche avec des chiens se lève avec des puces. Quelque petit que je sois, je tiens mon rang dans le monde ; chaque fourmi a sa colère ; chaque cheveu fait son ombre sur la terre, et chaque coq chante sur son fumier".

    art,jean-louis bonafos,sculpture,perpignan,révolutionParfois en "habit de lumières" comme pour nous tendre un miroir, et nous réveiller de nos endormissements... Don Quichotte trône, regarde la rue de la Révolution. Nous rappelant que nous devrions nous mouiller un peu plus pour nos rêves... "Il n’existe pas de joie comparable à celle de retrouver sa liberté perdue."

    Sur un air de Karl Jenkins me revient cet autre passage tellement criant de notre actualité "Maintenant que je suis sûr que personne ne nous écoute en cachette, je vais pouvoir répondre sans aucune difficulté à ces questions, madame, et à toutes celles que vous voudrez me poser. Je tiens à dire tout d'abord que mon maître don Quichotte est fou à lier, bien qu'il lui arrive de raconter de ces choses qui, à mon avis, et de l'avis de tous ceux qui l'écoutent, sont tellement sensées et tellement bien amenées que Satan en personne ne ferait pas mieux. Et pourtant, moi je suis sûr qu'il a complètement perdu l'esprit. Et comme on ne me l'ôtera pas de la cervelle, je n'hésite pas à lui faire croire des choses qui n'ont ni queue ni tête". 

    Don Quichotte un personnage central de l'oeuvre de Jean-Louis Bonafos, sans doute même le moteur de son regard sur le monde. Mais il n'en demeure pas moins en lien avec l'actualité et notamment celle du photo-journalisme (Visa pour l'image).... Pourquoi regarder le monde ? Pourquoi créer tant d'images ? Pour dire quoi ? "Que voulez-vous dire du monde vous qui l'habitez ?" semble nous dire l'artiste... Puis, en malice, il pourrait vous lancer : "êtes-vous sûr d'avoir compris ?" 

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    Et compris quoi ? Regardez-vous, vous-même ! Au milieu de tout regard, il y a la subjectivité d'un individu... Qui donc êtes-vous ? Vous qui, au milieu du monde, croyez saisir l'instant ? L'instant de quelque chose ? de quoi ? Décortiquez... Enlevez chaque appareil, chaque objectif... Revenez au coeur du sujet : les impressions de sensation, les désordres... pouvons-nous être objectifs dans un monde en mouvement ? L'impermanence peut-elle se saisir, se figer ? 

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    En creux, il y a du Epictète dans l'oeuvre de Jean-Louis Bonafos : “ne sais-tu pas que la source de toutes les misères de l’homme, ce n’est pas la mort, mais la crainte de la mort ?”...

    Passez au coeur de la rue de la révolution, vous y découvrirez les oeuvres à ciel ouvert de Jean-Louis Bonafos, mais aussi de Roxanne (dont j'ai parlé dans un précédent article). Avant ou après les avoir rencontrer, entrer dans la Galerie Can Cago...

    Et surtout, été, comme hiver, en passant, ou en repassant, par la rue des Arts (si bien nommée rue de la Révolution), n'oubliez pas les mots de Cervantes "Garde toujours dans ta main la main de l'enfant que tu as été".

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    Pour plus de renseignements : 

    Galerie Can Cago

    2 rue de la révolution française
    66000 Perpignan
    Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 19h
    Mail: Can.cago.66@gmail.com
  • Guy Ferrer

    Perpignan, Guy Ferrer, Art contemporain, peinture, matièreLe Centre d’art contemporain de Perpignan abrite l'exposition Guy Ferrer jusqu'au 10 octobre 2021.

    Humanité face à elle-même, dans sa quête, spirituelle ou pas... Si on s'attarde sur les lumières et les danses qui jaillissent des toiles de Guy Ferrer, on pourrait retrouver la réflexion de Martin Heidegger. Une recherche de l'être-là (Dasein). Un destin de mortel, mais "le sommes-nous vraiment ?" semble nous dire le peintre. Nous sommes un passage. Passage de la matière à l'esprit ou de l'esprit à la matière, comme un cercle infini de couleurs, de matières, de désordres, de recherches, de chemins pris, croisés, détournés, chahutés, rêvés, fracassés...

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    "La seule éternité que je connaisse, c'est l'instant ! Car l'instant est le contraire du temps" écrivait Heidegger. Sommes-nous dans ce monde pour une éternité ou bien une fraction de seconde ?

    N'est-ce pas là, le rôle de l'artiste de nous dire ce qu'est notre existence ? N'est-ce pas lui qui rend visible l'invisible ? N'est-ce pas l'artiste qui nous lie et délie de nos existences partielles ? Nous montrant la voie de nos possibilités, de nos mystères enfouis. Guy Ferrer, pour cela, joue des matières, des épaisseurs, des lumières, des couleurs... Suivez l'ocre, semble-t-il nous dire...

    "Dans cette toile minimaliste, une tête de chair, sans visage et voilée de blanc flotte verticale, comme en attente, dans un espace indéfini et immaculé, sans limite, hors temps" tels sont les mots de Patricia Tardy que nous pouvons lire en introduction de cette exposition. Les êtres de Guy Ferrer flottent dans des interstices d'espace... Pantins ou à jamais libres de tournoyer dans un univers en construction touche par touche.

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    En déambulant dans la grande salle, on se prend à questionner notre "attente"... Qu'attendons-nous ? Une lumière, un amour, un rien, un tout, un trouble ? Nous allons et venons dans le doute de nous-même, de ce qui nous caractérise, alors on comprend mieux la démarche de Guy Ferrer : partir à la conquête des lumières du monde. Saisir l'insaisissable : notre éternité. 

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    Pour plus d'informations :

  • Questionnons le(s) "genre(s)"...

    Genre, féminisme, droit des femmes, égalité, LGTBQI, trans, homosexualité, droit des femmes, AFFDU, DiplôméesLa Revue Diplômées est une revue de l’Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe.

    Une fois cela posé, il nous faut nous demander pourquoi ce numéro de la revue Diplômées est un indispensable... voire même un incontournable. 

    Pourquoi un tel thème pour ce numéro ? L’Association, en 2020, a eu cent ans et deux numéros nous ont permis d’aborder l’histoire des femmes avec les Pionnières (n°270-271) puis avec le numéro 100 ans de luttes pour l’égalité (n°272-273). Mais au fur et à mesure de la constitution de ces numéros ainsi que du suivant sur les Passions (n°274-275), nous nous sommes retrouvé.e.s face à un océan de nouveaux questionnements autour  du « genre » et de ses intersections pluridisciplinaires. 

    Raisons pour lesquelles, nous faisons aujourd’hui un numéro autour du « genre ». Comme champ de recherche, on évoque les « études de genre » (traduction littérale de l’anglais gender studies). Ces études se définissent de façon très large comme « l’ensemble des recherches qui prennent pour objet les femmes et les hommes, le féminin et le masculin ». 

    Mais que faut-il entendre par cet ensemble de recherches ? Sommes-nous en quête de la compréhension de comment le « genre » se forme, se caractérise puis s’encre définitivement dans la structure psychique individuelle et/ou collective ? 

    Le concept de genre aurait-il été construit pour étudier la façon dont « nos » sociétés pensent, organisent, arrangent, hiérarchisent la différenciation des sexes ? Est-ce aussi questionner les normalisations des comportements sexuels ?

    Nous le voyons « le genre » interroge les catégories de femmes, d’hommes, de sexe, de sexualité, d’intersexuation, de féminin, de masculin, de féminité, de masculinité. Le genre les regarde comme des constructions sociales. Pour répondre à nos interrogations sur le genre nous devons donc convoquer l’ensemble des disciplines en sciences humaines et sociales mais également les sciences du vivant, l’architecture, la politique, la géographie. 

    Dans l’Introduction aux études de genre, on peut découvrir que ce concept de « genre » repose sur quatre dimensions fondamentales.

    La première dimension est une évidence : le genre est une construction sociale. Une attribution qui nous plonge dans des habitudes mentales et sociétales telles qu’il est souvent difficile de les déconstruire.

    La deuxième dimension pose le genre comme un processus relationnel. Ici nous pourrions penser aux travaux de Christine Delphy (cf. L’ennemi principal). Elle proposait une approche des relations hommes/femmes en termes de rapports sociaux de production – un féminisme matérialiste.

    La troisième dimension fait du genre un rapport de pouvoir. Cette dimension serait-elle mise en évidence par les « Queer studies » ? Marie-Hélène Bourcier qui traduit littéralement « Queer » par « ordure, taré, anormal, gouine, trou du cul, malsain, vraiment bizarre » (cf. Queer Zone, éd. Balland, 2001). Pour sortir de ce rapport de pouvoir Marie-Hélène Bourcier propose une boîte à outils qui n’est pas purement universitaire, au sens traditionnel du terme, puisqu’il y a dedans « le cul ».  

    Et c’est là que nous pouvons prendre conscience que la question du genre s’imbrique dans d’autres rapports de pouvoir. 

    Quatrième dimension du genre, cette imbrication dans tous les états de nos vies sociales. Là nous devons prendre conscience que le genre est relié aux enjeux de pouvoirs liés au sexe, aux identités sexuées et aux sexualités. Nécessairement questionner le genre c’est mettre en évidence des formes d’inégalités et de discriminations.

    Autant de questions auxquelles nous souhaiterions vous inviter à investiguer. Quel que soit votre champ de recherche, questionnons ensemble « le genre » dans tous ses états…

     

    Ont participé à ce numéro : Nicole Mosconi, Marie Buscatto, Yanick Ripa, Sonia Bressler, Véronique Perry, Annie Crépin, Claire Viennet, Corinne M. Belliard, Nicole Fouché & Évelyne Nakache, Anne-Sophie Coppin & Émilie Gapaillard, Maude Delabarre, Evelyn Campos Acosta, Chantal Morley et Carmen Gordon-Nogales, Mérabha Benchikh, Natacha Quiniou, Isis Castaneda et Daniela Jacob, Claude Mesmin, Isabelle Béné, Alex.ia Tamécylia.

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  • Les sculptures de Roxanne

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    "Soyez simple avec art" écrivait Boileau (dans son Art poétique). En cheminant, vos pas, vous conduiront, sans doute, à la rue de la Révolution, à Perpignan. Une rue qui chemine entre les couleurs des arts, des appartenances, des lumières, des musiques. Si vous avancez un peu plus, vous rencontrez les silhouettes allongées, étirées comme des lumières d'ombres, de la sculptrice Roxanne.

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    Murmures des songes, illuminations des rêves, vous y rencontrerez des "promeneurs de lune", des "joueurs de soleil", des mélodies d'innocence.

    Si vous l'interrogez sur son travail, elle vous confiera qu'elle n'avait "jamais envisagé, avant que le hasard n’en décide autrement, la sculpture comme moyen d’expression". Cette histoire naît avec la rencontre de son voisin, un immense artiste, un "artiste Don Quichottesque" Jean-Louis Bonafos (nous reviendrons sur cette figure dans un autre article). Il aura suffit de l'audace de Jean-Louis et d'un "petit morceau de glaise" pour que le chemin de vie de Roxanne emprunte celui des arts...

    De la glaise, Roxanne, vous le dira "c'est une matière dont je ne savais alors pas grand-chose, sauf qu’elle était mystérieuse et belle"... Le choc de la matière, la danse fragile des éléments, font émerger des visages, des corps... 

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    Par instant, en contemplant, ses sculptures,  on a envie de relire du Pirandello, lui qui affirmait "l'art venge la vie". Il y a de la douceur, une immense fragilité, une rêverie infinie dans ce travail de sculpture.

    Roxanne sculpte la vie. Elle fait jaillir les émotions, les interroge, les tord, les lisse, pour mieux en saisir les fragments infimes. Elle cherche à les rendre visibles. Serions-nous tous si fragiles ? Humanité aux pieds d'argile... Voilà ce que nous sommes... 

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    Tout est une question d'équilibre entre le mouvement de la glaise, et, ceux des papiers découpés, collés, étendus, séchés, décollés, recollés, pliés, dépliés... Impossible, ici, de ne pas renouer avec la théorie de Paul Klee, selon laquelle "l'art ne reproduit pas le visible, il rend visible" (cf. Théorie de l'Art moderne).

    Quand le soleil abat ses derniers rayons sur la rue de la Révolution, Roxane, plie ses affaires et referme son atelier, laissant le rêve au songe et le songe à la vie... 

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    Pour les curieux, Roxanne, expose ses sculptures du 5 au 27 août 2021 à la Maison des Arts du Barcarès : Place de la République (avec les aquarelles d'Oscar Palomino). Plus d'informations en cliquant ici !