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  • Dialogue Chine-France n°22 : une exploration de la gouvernance climatique et des échanges culturels

    Le numéro 22 de la revue Dialogue Chine-France (octobre-décembre 2024) s'inscrit Dialogue Chine-France n°22, climat, gouvernance, Europe, Chine, France, USA, avenirdans une double dynamique : la gouvernance climatique mondiale et le dialogue interculturel sino-français. Éditée par La Route de la Soie - Éditions, en partenariat avec La Chine au présent, cette édition met en avant les enjeux environnementaux contemporains, les initiatives chinoises et les relations sino-françaises, tout en ouvrant une fenêtre sur l’art, l’histoire et les tendances sociétales.

    Gouvernance climatique : la Chine en première ligne

    L’un des fils conducteurs de ce numéro est la place centrale de la Chine dans la lutte contre le changement climatique. Plusieurs articles analysent la stratégie chinoise pour une transition verte, détaillant comment le pays devient un leader en matière d’énergies renouvelables. Le rapport met en lumière :

    • L'investissement massif de la Chine dans les technologies propres, avec des dépenses qui représentent près de 70% des investissements mondiaux dans le photovoltaïque, l’éolien et les véhicules électriques.
    • Le rôle de la Chine dans la coopération Sud-Sud, illustré par son soutien aux pays en développement en matière d’énergie propre.
    • Les tensions commerciales avec les États-Unis et l’Europe autour des industries vertes, qui soulèvent la question de la coopération ou de la rivalité sur les technologies durables.

    Chine, Europe et États-Unis : vers une coopération ou une compétition ?

    Un autre axe important du dossier met en exergue la complémentarité possible entre la Chine, les États-Unis et l’Europe dans la gouvernance climatique. Alors que l’Union européenne renforce son Green Deal, la Chine, avec sa capacité de production d’énergie renouvelable, pourrait être un partenaire incontournable plutôt qu’un concurrent. Mais les obstacles sont nombreux :

    • Le protectionnisme européen face aux importations chinoises de véhicules électriques.
    • La montée des tensions commerciales avec l’élection de Donald Trump, qui pourrait fragiliser la coopération internationale.
    • La nécessité de renforcer les mécanismes de marché du carbone pour éviter une course au dumping écologique.

    Culture et échanges sino-français : le thé, l’opéra et l’art

    Le thé de Ya’an : une culture millénaire au cœur du dialogue des civilisations

    Un article de fond est consacré au thé de Ya’an, une région considérée comme le berceau du thé chinois. L’histoire de cette culture s’intègre dans un dialogue plus large entre la Chine et le monde, où le thé devient un vecteur de diplomatie culturelle.

    Les arts en miroir : du Barbizon français à l’art populaire chinois

    Une autre section met en avant les échanges artistiques entre la Chine et la France, notamment à travers l’influence de l’école de Barbizon sur la peinture chinoise de Lishui. L’article explore comment la rencontre entre les peintres français et chinois a nourri un style artistique hybride, mêlant l’héritage du réalisme européen et la sensibilité chinoise aux paysages.

    Un hommage à la littérature chinoise : Métamorphose(s) de Zhao Lihong

    Ce numéro met également en avant la publication de Métamorphose(s), un recueil du poète chinois Zhao Lihong, traduit et édité par La Route de la Soie - Éditions. L’œuvre, à travers une exploration poétique des transformations humaines, illustre la volonté de renforcer les échanges littéraires sino-français.

    Diplomatie et relations internationales : entre tensions et coopération

    La réouverture de Notre-Dame de Paris et l’hommage de la Chine

    L’édition revient aussi sur la réouverture de Notre-Dame de Paris, un événement internationalement suivi, mettant en avant la coopération entre la France et la Chine dans la préservation du patrimoine.

    Une guerre commerciale qui pénalise tous les camps

    L’une des analyses les plus percutantes concerne les tensions commerciales sino-américaines, qui pourraient s’intensifier avec l’élection de Donald Trump. L’article souligne les impacts négatifs pour l’économie mondiale et les dangers du protectionnisme croissant.

     

    Un numéro dense et engagé

    Le numéro 22 de Dialogue Chine-France reflète l’engagement croissant de la Chine dans la gouvernance climatiqueet met en lumière la richesse des échanges culturels sino-français. Entre enjeux environnementaux, dialogue interculturel et tensions économiques, cette édition offre un regard approfondi sur les dynamiques contemporaines sino-européennes.

    Ce numéro montre que la coopération sino-française peut être un modèle de collaboration internationale, notamment dans les domaines de l’art, de l’énergie et de la diplomatie culturelle. Une lecture essentielle pour comprendre les nouvelles lignes de force du monde contemporain.

  • Les médias occidentaux face à la montée des tensions USA-Chine : enfin un appel à la lucidité


    Enfin une bonne nouvelle dans les médias occidentaux. Enfin un peu de lucidité sur la période que nous traversons et le bruit médiatique dangereux vis-à-vis de la relation USA-Chine.

    L’analyse de Jeffrey Sachs (voir sa bio ici) dans une récente interview révèle une vérité que beaucoup de médias occidentaux semblent ignorer ou minimiser : la montée des tensions entre les États-Unis et la Chine n’est pas une fatalité inéluctable. Elle résulte principalement d’une stratégie américaine visant à contenir l’ascension de la Chine. Dans ce contexte, il est impératif que les médias occidentaux cessent de servir de relais à une rhétorique belliciste et adoptent une approche critique et équilibrée.

     

    Une politique de harcèlement déguisée

    Comme le souligne Sachs, la Chine n’a aucun intérêt à initier un conflit avec les États-Unis. Pourtant, elle est encerclée par des bases militaires américaines en Asie-Pacifique, et ses routes maritimes vitales sont constamment sous pression. Loin d’être une menace militaire directe, la Chine est avant tout préoccupée par sa stabilité interne et sa croissance économique. En insistant sur une vision manichéenne où la Chine est l’ennemi par défaut, les médias occidentaux masquent cette réalité et alimentent une peur irrationnelle.

     

    Une interdépendance économique occultée

    L’un des points forts de l’argumentation de Sachs est l’interdépendance économique entre les États-Unis et la Chine. Les États-Unis bénéficient massivement de leurs relations commerciales avec la Chine, notamment par l’accès à des produits à moindre coût et à des chaînes d’approvisionnement mondiales. Pourtant, cet aspect est souvent éclipsé dans les discours médiatiques au profit de récits de concurrence et de protectionnisme.

     

    Taïwan : une ligne rouge à ne pas franchir

    Jeffery Sachs met également en garde contre les dangers d’une ingérence américaine dans la question de Taïwan. Comparant cette situation à celle de l’Ukraine, il avertit que transformer Taïwan en théâtre de guerre entre grandes puissances aurait des conséquences désastreuses pour toutes les parties concernées. Les médias occidentaux doivent prendre conscience que la promotion d’une telle escalade ne sert ni les intérêts américains, ni ceux des Taïwanais.

     

    Une responsabilité médiatique

    Les médias occidentaux ont un rôle crucial à jouer dans la déconstruction de la propagande belliciste. En continuant à amplifier les discours alarmistes et les préjugés anti-chinois, ils trahissent leur responsabilité première : informer avec rigueur et honnêteté. L’appel de Sachs à une coopération sino-américaine pour relever les défis mondiaux, comme le changement climatique, offre une alternative réaliste et constructive. Les médias devraient mettre en lumière ces perspectives plutôt que de se laisser entraîner dans une logique de confrontation.

     

    Une chance pour la paix

    Enfin, il est temps de reconnaître que la compétition entre les États-Unis et la Chine ne doit pas être un jeu à somme nulle. Le commerce, la science et la culture ont montré qu’ils pouvaient être des terrains de collaboration fructueuse. Plutôt que de se positionner en soutien aveugle à une politique américaine souvent contradictoire, les médias occidentaux devraient œuvrer pour un discours équilibré, capable de contribuer à la paix mondiale.

    La voix rationnelle et mesurée de Jeffrey Sachs rappelle que l’histoire n’est pas écrite d’avance. Il revient aux médias de choisir : être complices de l’escalade ou devenir les artisans d’une compréhension mutuelle et d’un dialogue apaisé.

  • Soixante ans d'amitié franco-chinoise célébrés à Paris : une soirée historique sous le signe de l'émotion et de la reconnaissance

    Chine, Prix, Ambassade, amitiés, diplomatieCe mardi 4 décembre 2024, l’ambassade de la République populaire de Chine à Paris a vibré au rythme d’une célébration marquant six décennies de relations diplomatiques entre la France et la Chine. Une soirée qui, au-delà des discours, a mis à l’honneur les liens profonds et variés qui unissent ces deux nations depuis soixante ans.

    L’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, a ouvert la soirée par un discours remarqué, retraçant l’histoire de cette coopération bilatérale. Il a évoqué, avec une sincérité touchante, les hauts et les bas qui ont jalonné cette relation, en soulignant l’importance du dialogue constant entre les deux pays. “Malgré les aléas de l’histoire,” a-t-il déclaré, “la France et la Chine ont toujours su se retrouver autour de valeurs universelles et d’un respect mutuel.” 

     

    Le premier prix de l’Ambassadeur : douze personnalités à l’honneur 

    Pour la première fois, l’ambassade de Chine a décerné le Prix de l’Ambassadeur, récompensant douze personnalités françaises ayant contribué, dans des domaines variés, à renforcer les relations franco-chinoises. Les lauréats, issus d’horizons aussi divers que la culture, la diplomatie, les affaires ou l’éducation, incarnent la richesse de cette amitié. 

    • Alain Caporossi : ses travaux sur la culture chinoise ont enrichi la compréhension mutuelle entre les deux pays.
    • Victor Abbou : figure de la communauté sourde en France, il a favorisé des échanges dans le domaine de l’accessibilité.
    • Jacques Saint-Marc : acteur clé du développement de partenariats économiques franco-chinois.
    • Jean Pégouret : spécialiste en géopolitique, notamment de la Chine et de la Russie, il a contribué à une meilleure compréhension des dynamiques internationales.
    • Grégoire de Gaulle : photographe, il a capturé des images reflétant les liens culturels entre la France et la Chine.
    • Christine Cayol : fondatrice de Yishu 8 à Beijing, elle a créé un pont culturel entre artistes chinois et français.
    • Alain Labat : promoteur infatigable de la gastronomie française en Chine, il a contribué à la diffusion de la culture culinaire française.
    • Daniel Vial : il a joué un rôle déterminant dans la préservation du patrimoine culturel, notamment en initiant des efforts pour la sauvegarde de la Grande Muraille de Chine. 
    • Joël Bellassen : figure incontournable de l’enseignement de la langue chinoise en France, il a renforcé les échanges éducatifs.
    • Mireille Mathieu : icône de la chanson française, elle a conquis le cœur du public chinois.
    • Jacques Caen : ses travaux architecturaux mêlent influences françaises et chinoises, symbolisant l’harmonie entre les deux cultures.
    • Hélène Mrachiso : centenaire française, elle a, avec son mari, construit dès les débuts des relations diplomatiques, des ponts amicaux avec la Chine.

     

    L’importance de la diplomatie 

    Ces personnalités, par leur engagement, ont donné un visage humain et tangible à cette relation diplomatique. Elles montrent comment la culture, la science, l’éducation et l’art peuvent transcender les barrières culturelles, incarnant l’idée que « la vraie sagesse est de reconnaître l’unité dans la diversité », comme l’a écrit Confucius dans ses Entretiens. 

    Cette célébration a également rappelé le rôle essentiel des diplomates comme passeurs de cultures et de valeurs. Leur travail, souvent invisible, trouve écho dans la pensée de Paul Valéry, qui disait : « Le but de la vie humaine est de façonner l’âme, et rien ne la façonne davantage que l’échange avec l’autre. » Ces mots prennent tout leur sens dans un contexte où chaque geste diplomatique, à l’instar de la poésie, exige patience, profondeur et sensibilité. 

    Au-delà des chiffres et des traités, les relations franco-chinoises sont portées par des femmes et des hommes qui, à l’image des douze lauréats, œuvrent chaque jour à renforcer les liens entre les deux nations. Ces bâtisseurs, véritables artisans du rapprochement, incarnent la force discrète mais essentielle de la diplomatie humaine, là où l’intellect, le cœur et la main se rejoignent. 

     

    Un futur à bâtir ensemble 

    Cette soirée, empreinte d’émotion, a offert une vision optimiste de l’avenir, tout en rappelant les défis posés par le contexte international. Dans un monde marqué par des tensions croissantes, France et Chine réaffirment l’importance de leur coopération pour relever des enjeux globaux tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire ou encore la préservation de la paix. Ces défis transcendent les frontières et appellent à un dialogue constant, basé sur la compréhension et le respect mutuel. 

    Depuis son arrivée en France, l’ambassadeur Lu Shaye a su porter une vision pragmatique et réaliste de la Chine dans un paysage médiatique français parfois hostile. À travers des interventions mesurées mais fermes, il a rappelé les nuances de la politique chinoise et les priorités d’un pays complexe et souvent mal compris en Occident. 

    Lu Shaye a incarné la figure d’un diplomate à la fois ancré dans la tradition et tourné vers l’avenir, reflétant les propos de Laozi : « Un voyage de mille lieues commence par un pas. » Ce pas, il l’a fait avec une détermination empreinte de respect, cherchant à déconstruire les préjugés et à ouvrir des voies d’échange entre les deux nations. Il a notamment insisté sur la nécessité d’un dialogue sincère, soulignant que la compréhension mutuelle ne peut s’établir que sur la base de faits et de perspectives équilibrées. 

    Son action a aussi mis en lumière le rôle crucial de la diplomatie culturelle. En s’appuyant sur des initiatives concrètes, comme cette remise du Prix de l’Ambassadeur, il a rappelé que les liens humains, tissés au fil des décennies, sont au cœur de la relation franco-chinoise. Dans cet esprit, les mots de Zhuangzi résonnent avec force : « Celui qui suit la Voie regarde toutes choses avec égalité. » Ce regard égalitaire est essentiel pour bâtir un futur commun, où chaque culture peut apporter sa richesse sans domination. 

    En célébrant le passé, cette soirée a aussi jeté les bases d’un avenir partagé. L’amitié franco-chinoise, nourrie par l’histoire et les actions de personnalités engagées, continuera de rayonner. Les défis restent nombreux, mais ils sont autant d’opportunités pour réaffirmer que la coopération, la patience et la volonté d’apprendre l’un de l’autre sont les véritables clés du progrès. 

    À travers cette soirée, un message clair a été adressé : le futur des relations entre la France et la Chine dépendra non seulement des gouvernements, mais aussi des individus, de leurs idées, et de leur capacité à bâtir des ponts, à l’image des douze lauréats honorés. Ce futur, à construire ensemble, incarne la continuité de cette riche tradition d’échange, illustrant encore les sages paroles de Confucius : « Lorsque les relations humaines sont en harmonie, toutes les voies deviennent possibles. » 

     

  • La musicalité des mots : un voyage avec Métamorphose(s) de Zhao Lihong

    Zhao Lihong, livre, lecture, poésie, art, littérature chinoiseMétamorphose(s), le dernier recueil de poésie de Zhao Lihong, que j’ai eu le privilège de traduire cet été, est bien plus qu’un simple ouvrage littéraire. C’est une ode à la beauté du cœur humain, un souffle vibrant qui rythme chaque page, une immersion dans une humanité qui embrasse pleinement sa sensibilité. Ce qui évidemment me plait car c'est à l'envers de notre époque consumériste.

    La poésie de Zhao Lihong est comme une mélodie douce, parfois tourmentée, mais toujours empreinte d’un profond respect pour les émotions humaines. Chaque mot résonne comme une note de musique, chaque vers s’enlace au suivant dans une harmonie délicate. En traduisant ces poèmes, j’ai ressenti leur rythme, leur souffle, comme une pulsation vivante qui me guidait à travers le texte.

    Cette pulsation, ce souffle, n’est pas sans évoquer le concept chinois du Qi — cette énergie vitale qui traverse et relie toutes choses. Dans les poèmes de Zhao Lihong, le Qi semble infuser chaque image et chaque métaphore, créant un flux harmonieux entre les éléments naturels, les émotions humaines et les réflexions philosophiques. Les descriptions poétiques, comme celles de Synesthésie, témoignent d’une profonde connexion entre le visible et l’invisible, entre le tangible et l’intangible : “Chaque silence a une voix / Chaque voix est silencieusement muette.”

    La capacité de Zhao Lihong à rendre palpable cet équilibre subtil évoque également le principe de wu-wei dans la philosophie taoïste : l’idée d’agir sans effort, de suivre le courant naturel des choses. Ses poèmes ne cherchent pas à imposer une signification mais à révéler une harmonie préexistante, à laisser le lecteur trouver son propre chemin à travers les images et les sons. Le poème Métamorphoses illustre particulièrement bien cet état d’acceptation fluide des transformations naturelles : “Transforme-moi en une fleur / Épanouie et belle / Mais ne vivant qu’un jour.”

    Ces lignes ne traduisent pas seulement une réflexion sur l’éphémère, mais aussi une invitation à accueillir le changement avec grâce, à devenir partie prenante du grand mouvement cosmique. Ce lâcher-prise poétique est un écho direct à la philosophie du wu-wei, où le plus grand accomplissement réside souvent dans le fait de s’effacer pour laisser la vie suivre son cours.

    La thématique de la transformation, centrale dans Métamorphose(s), est un fil conducteur qui traverse l’ensemble du recueil. Elle nous invite à voir au-delà des apparences et à accepter les métamorphoses naturelles de la vie. Qu’il s’agisse de devenir une “route droite menant à l’infini” ou une “sculpture figée dans une paroi rocheuse antique”, les métaphores de Zhao Lihong traduisent une recherche d’harmonie entre l’éphémère et l’éternel, entre la douceur et la dureté.

    Enfin, ce recueil nous offre une profonde leçon d’humanité. Dans un monde souvent marqué par l’indifférence, Zhao Lihong rappelle la puissance de l’amour, même dans ses formes les plus modestes. Le poème Aimer chaque personne nous interpelle sur nos liens avec les autres, qu’ils soient marqués par la gratitude ou la difficulté. C’est un appel à embrasser notre vulnérabilité et à voir dans nos blessures le potentiel de la beauté et de la rédemption.

    Traduire Métamorphose(s) a été une expérience aussi exigeante qu’enrichissante. Il ne s’agissait pas seulement de rendre des mots dans une autre langue, mais de retranscrire une musique, une émotion, un souffle — ce Qi littéraire qui traverse chaque vers. Ce recueil est une invitation à ralentir, à écouter, à sentir, et à laisser le cœur s’épanouir.

    En lisant Métamorphose(s), nous sommes conduits à retrouver un équilibre perdu, à résonner avec l’harmonie du monde, et à percevoir, dans le silence, la puissance d’un souffle invisible. Une œuvre qui résonnera en vous bien après la dernière page, comme une mélodie persistante dans le silence.