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  • Mortelle Collusion : un thriller palpitant à ne pas manquer

    Jean-Pierre Escarfail, livre, roman, thriller, littérature chine, CIAVous préparez vos vacances ? Voici le livre à ne pas oublier dans vos bagages... 

    Dans un monde où la politique, l'agroalimentaire et la criminalité s'entremêlent, Mortelle Collusion vous emmène dans une aventure palpitante qui vous tiendra en haleine du début à la fin. Ce thriller captivant explore la mort mystérieuse de plusieurs victimes ayant consommé des produits de deux géants de l'agroalimentaire, Viva-Cola et Blackstar, qui sont également des sponsors d'une future candidate à la présidence des États-Unis.

    Le fils d'une des victimes, un neurobiologiste nommé Franck, aidé d'un ami hacker, découvre une corrélation troublante entre les scores régionaux du candidat et les taux d'allergies. Alors que l'inquiétude grandit parmi les instigateurs, ils font appel à leurs amis mafieux et aux triades chinoises pour éliminer Franck. C'est alors que sa sœur Kelly, déterminée à venger son frère, se lance dans une quête dangereuse pour révéler la vérité.

    Mortelle Collusion est un tourbillon de suspense, de trahison et de révélations qui vous captivera jusqu'à la dernière page. Ne manquez pas ce thriller passionnant qui vous fera réfléchir sur les liens entre le pouvoir, l'argent et la corruption.

  • Fusion musicale

    Image China Concert, Orchestre Colonne, Chine, France, culture, musique, concert, Théâtre des Champs Elysées
    Ce dimanche 19 juin, la France est tournée vers le second tour des élections législatives. La machine électorale est en marche et nous savons tous que les résultats vont être troublés, troublants, remuants à l'image de ce qu'est la France aujourd'hui : écartelée, morcelée, fragmentée. Ne sachant plus comment défendre non seulement ses intérêts mais aussi et surtout ceux de sa population. La messe médiatique française ordonne qu'il faut être à 20h devant son écran pour assister à l'annonce des résultats. Comment y échapper ?

    Et bien, c'est assez simple, il suffit de  se perdre un peu dans les rues de Paris, en marchant le nez au vent, de continuer à croire en son idéalisme, à sa volonté de tisser du lien entre les cultures pour trouver une échappatoire. 

    Rendez-vous pris au Théâtre des Champs Élysées pour une soirée où l'Est rencontre l'Ouest ou bien l'inverse. Image China Concert vient illuminer Paris de ses notes, de ses savants mélanges culturels. 

    Deux heures pour une parenthèse enchantée, où les bruits de "guerre froide" s'estompe où le public s'unit aux rythmes du chef Junping Qian qui dirige l'Orchestre Colonne. Des classiques chinois s'entremêlent à ceux occidentaux. En ouverture, il faut savourer la musicalité de The Gift une musique contemporaine chinoise de Tian Zhou. Sous ses rythmes, la folie électorale s'estompe, on entre dans un autre monde.

    C'est parfait pour se laisser ensuite emporter par la volupté des sons, de la gestuelle envolée de Gan Guo (果敢) lors du concerto d'Erhu (二胡). Nous sommes à cheval traversant les steppes chinoises, rêvant d'atteindre le vent, tout en décuplant l'espace.

    Nous descendons de cheval pour mieux savourer les notes rêveuses en compagnie du pianiste Chiyan Wong. Une délicatesse pour ce concerto Er Huang où chaque note est suspendue au fil de l'histoire du monde. Suspension, respiration, silence, tout est si calme, si paisible comme une goutte d'eau échappée de l'océan. 

    Après une échappée avec Camille Saint-Saens, le frisson opère avec la voix majestueuse de Zhiquan Lu. Le ténor qui fait trembler le théâtre et vient épouser avec une profonde douceur les lieux. Il est rejoint dans un duo passionné, enflammé par la soprano Eriminie Blondel. Et c'est ainsi que Georges Bizet se dévoile dans un duo qui emporte le coeur du public. Il faut revenir des hauteurs de l'amour, de la passion, pour savourer des extraits de l'oeuvre de Yuankai Bao. L'orchestre se joue des cultures, les liens se tissent, tout s'enlace, s'entremêle, fusionne. Il n'y a qu'à écouter les réactions du public mouvant et émouvant qui se joue des frontières du classicisme pour faire vibrer les notes savoureuses de l'humanité.

    Après plusieurs rappels, la malice du chef opère et c'est avec une énergie magistrale qu'il offre un morceau d'Offenbach pour une conclusion décoiffante ! Sacrée vie parisienne semble-t-il nous dire !

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    Après un tel concert, l'idéalisme se réactive, un mot, un pas après l'autre, il s'agit de comprendre ce fil de soie qui nous unit, qui nous traverse et rend possible notre humanité. Cela m'encourage à poursuivre, à créer des livres (des artistes, des penseurs, des rêveurs, des poètes...) d'ici et d'ailleurs. Tout l'enjeu de ma maison d'édition : la Route de la Soie

  • Fathallah Oualalou

    Fathallah Oualalou, Chine, espace arabo-africain, route de la soie, route de la soie-édition, OBORAu travers de cet essai, Fathallah Oualalou nous entraîne dans la compréhension d'un nouveau monde qui se met en place.  Plus qu'un monde, il s'agit d'un axe. Nous n'en avons pas l'habitude, nous ne l'avons que très peu vu ou imaginé. Par nous, je dis les occidentaux. Notre prisme de lecture n'est donc pas le bon et entrer dans ce livre est par moment difficile tant il nous demande de faire l'effort de considérer non seulement un point aveugle de notre construction mentale à savoir la Chine, mais aussi de considérer le continent africain dans sa possible autonomie et surtout sa volonté de se défaire du colonialisme subi. 

    Avec habilité de l'ancien ministre marocain, nous entrons dans une dimension nouvelle du monde, celui du projet "une ceinture, une route" (OBOR). Lancé par le Président Xi Jinping en 2013, ce projet vise à faire renaitre les anciennes routes de la Soie (terrestre, ferroviaire et maritime) en construisant ou modernisant les infrastructures d’énergie et de transport entre la Chine, l’Europe, l'Afrique et l' Amérique du Sud. 

    Fathallah Oualalou met en évidence que la réalisation d'un tel projet demande de lourds investissements pour moderniser l’ensemble des infrastructures de communication et de transports. La Chine a mis à disposition 40 milliards de dollars à travers son fond souverain « Silk Road Fund ». Bien que colossal ce budget devra sans aucun doute être revu à la hausse. Et il faut effectivement pour changer le fonctionnement du monde proposer des échanges "gagnant-gagnant" et ainsi partager les risques liés à la construction de ces infrastructures. 

    Pourquoi alors s'intéresser précisément à l'insertion de ce projet dans l'espace arabo-africain ? 

    Au-delà des liens historiques passés par les grands voyageurs, il y a un lien indéfectible entre la Chine et le continent africain. Et comme le note, Fathallah Oualalou nous devons revenir à la conférence de Bandung (18-24 avril 1955) qui réunit pour la première fois les représentants de vingt-neuf pays africains et asiatiques dont Gamal Abdel Nasser (Égypte), Jawaharlal Nehru (Inde), Soekarno (Indonésie) et Zhou Enlai (Chine). Cette conférence marqua l'entrée sur la scène internationale des pays décolonisés du « tiers monde ». Ceux-ci ne souhaitant pas intégrer les deux blocs qui se font face, menés par les États-Unis et l'URSS, choisissent le non-alignement. Ce non-alignement tisse des liens entre ces pays. 

    Nous sommes obligés de reconnaitre que la Chine depuis ce jour a sorti sa population de sa misère. Éradiquer la pauvreté et la création d'une classe moyenne permet à la Chine de montrer la nécessité d'imaginer un monde autrement, selon un axe neuf : les routes de la soie. Pour la première fois, la Chine s'ouvre au monde et lance un projet sans commune mesure. Il s'agit de faire émerger la Chine comme une nouvelle puissance. La Chine fait naître une vision à long terme qui intègre les pays pauvres. Et c'est novateur. 

    Ce livre fera date car il met en évidence le regard d'un homme politique sur ce projet et cherche à établir la viabilité des partenariats sur le continent africain. Un livre qui éclaire ce projet OBOR et nous montre à quel point nous devons comprendre ce changement de paradigme qui s'opère sous nos yeux. 

  • Entre paradoxe & grande fatigue

    Chine, Occident, économie, croyanceQu'est-ce qu'un paradoxe ? Dans Le paradoxe sur le comédien, Diderot affirme qu'un bon comédien doit jouer avec le plus de sang-froid possible, sans émotion sincère et spontanée mais en calculant sans cesse les effets de son jeu. Or l'opinion courante était plutôt que le comédien doit faire preuve de beaucoup de spontanéité. Nous voyons bien ici que le paradoxe se définit comme un opinion contraire à ce qui est généralement admis.

    Que se passe-t'il ? Pourquoi dois-je faire un article intitulé "entre paradoxe et grande fatigue" ? C'est cette "une" du magazine Challenge's qui m'y pousse. Comment laisser passer une telle maquette ? Notons d'abord le fond rouge, référence au drapeau chinois...

    Mais que signifie la couleur rouge dans notre culture ? Je renvoie ici aux travaux de Michel Pastoureau qui dit si joliment "le rouge est un océan". Au Paléolithique, le rouge symbolise "le pouvoir, la gloire, la puissance, la fête, la solennité, la joie, la beauté et l'amour" mais aussi "la violence, la colère, les crimes de sang, la faute, le péché". Dans l'Antiquité, la pourpre romaine symbolise l'empereur. Durant le Grand Siècle, les "talons rouges" sont emblématiques du statut d'aristocrate. Et puis, il y a le XVIIIe siècle, où le rouge devient le symbole de la contestation, notamment après la journée révolutionnaire du 17 juillet 1791 où il incarne "l'emblème du peuple révolté". C'est ainsi que le rouge a basculé du "côté obscur de la force"... Laissant la place au bleu comme couleur préférée des occidentaux...

    Donc quand "on voit rouge", expression très intéressante, non ? C'est que l'on est en colère, non ? Mais alors que se passe-t-il quand "on voit du rouge" ? Et bien nous savons qu'il y a du danger... Je vous passe la référence au code de conduite et à nos panneaux de circulation. 

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    Pour bien vous montrer qu'il s'agit de la Chine, on positionne un autre code couleur le jaune-orangé du drapeau, on place une étoile entre "dossier spécial" et "25 pages"...  Ce dossier doit donc être pris très au sérieux ! Vous rendez-vous compte 25 pages sur les 106 que comptent ce magazine. Vous sentez là mon ironie, je n'insiste donc pas sur ce point. 

    En lettres blanches et en capitales : CHINE. On aurait pu écrire Chine... Non ? Et si on essayait cela donnerait quoi ? Ce serait sans doute beaucoup moins impressionnant à notre oeil ?

    Donc le dossier ce sera la CHINE... C'est donc qu'il y a un "gros sujet"... Et cela est souligné par cette drôle de baseline (pour mémoire il s'agit du slogan ou de la phrase qui ponctue une annonce publicitaire ou de la phrase de signature se trouvant traditionnellement sous le texte d'une publicité presse - voir le site "définitions-marketing") : "Elle nous fascine et nous fait mal"... Ah ! première interrogation, je me demande si nous, la France, ou l'Europe, avons besoin de la Chine pour nous faire mal ? La réponse est évidemment non. 

    Comment mettre sur le même plan la fascination et la souffrance ? Quand on est fasciné, c'est que l'on est sous le charme... Comment un tel enchantement pour une culture peut-il nous faire du mal ? Il s'agirait d'un envoûtement qui nous empêcherait de voir les dangers... Faire écho à cela, c'est évoquer le mythe profondément ancré dans la culture occidentale : celui d'Ulysse qui doit résister aux chants des sirènes... En d'autres termes, si je traduis cette phrase cela donne "ne sombrez pas, vous occidentaux, sous le charme des sirènes de la Chine, vous allez être pris au piège"... Et ceci est souligné par les trois grands points du dossier "le nouveau consommateur", "le soft power de Pékin", "dans les coulisses du PCC"...

    Et le tout se trouve estampillé par le Dragon qui semble si menaçant...  

     

    Paradoxe & grande fatigue

    Pourquoi m'arrêter sur cette une ? Pourquoi ne pas simplement passer mon chemin ? Quelque chose m'en empêche ? Sans doute est-ce l'effet du montage avec le bandeau blanc "Présidentielle 2022 - TOUT A CHANGÉ", on se demande bien quoi ? Rien en réalité, c'est juste un effet d'annonce. 

    Certains pourraient dire, que je m'arrête à cette couverture car je n'ai pas acheté le magazine. Détrompez-vous, je lis tout ce qui est publié sur la Chine. J'ai des étagères complètes, entières de "nos" productions sur ce pays (par "nos" ici j'entends toutes les productions qu'elles soient occidentales ou autres). Et croyez-moi, ce n'est pas toujours beau à lire, à voir, à entendre... Tant de bruits, tant de cris, tant de haine, déversés au fil des années...

    Alors je poursuis sur la notion de paradoxe. En philosophie, le paradoxe est avant tout une pensée qui contredit délibérément l'opinion commune et même parfois le bon sens. Rappelons-nous de Rousseau qui, dans Émile, établit que la première règle de l'éducation est de savoir perdre son temps. Et pour se prémunir des critiques inhérentes à une telle prise de position, il écrivait "j'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés". 

    En logique, on désigne par "paradoxe" un raisonnement qui conduit à une contradiction insoluble. 

    La pensée occidentale s'est construite sur l'opposition entre le "bien" et le "mal". La pensée chinoise, quant à elle, a admis depuis des siècles que les deux coexistent ensemble en même temps et que tout est une question de mouvement, et d'équilibre (sur ce point je renvoie aux travaux du sinologue Cyrille J.-D. Javary et notamment à son ouvrage La souplesse du dragon). 

    Cette couverture reflète, à elle seule, la manière dont les médias occidentaux traitent la Chine. C'est une réflexion qui semble hors sol, faite d'un mélange de préjugés et de peurs. De cette potion, il ressort la volonté de créer la nouvelle figure de l'ennemi. Mais cette fabrique de la figure de l'ennemi ne masque-t-elle pas une autre réalité : celle d'un racisme inhérent à la pensée occidentale ?

    Ici naît ma plus grande fatigue !

    Pourquoi l'occident ne reconnait-il pas son racisme séculaire contre l'Asie ? La crainte de l'émergence de la Chine comme puissance, n'est-elle pas celle des sanctions et des humiliations en réponse à ce que les occidentaux ont fait subir à la Chine après les guerres d'opium ? 

    Par cette mascarade médiatique qui tourne à la diabolisation de la Chine nous oublions la chose essentielle : une autre économie est possible. Comme l'émergence d'un "deuxième soleil". Cette image, je l'utilise pour vous montrer qu'effectivement un pays non aligné a réussi à transformer son système social, économique pour arriver à contrebalancer le système dans lequel le monde occidental a toujours vécu. Ce système, dans lequel, nous, les occidentaux, sommes c'est celui keynésien (il adore l'or et il repose principalement sur le niveau de la demande globale, tant des biens de consommation que des biens de production). N'oublions pas que le keynésianisme repose aussi sur l'existence d'un équilibre économique de sous-emploi, dans lequel subsiste des chômeurs. À l'inverse la Chine a développé son économie intérieure pour réduire le chômage et la misère. La question serait donc d'observer ses efforts et d'essayer de comprendre comment la Chine va maintenir cette société de moyenne aisance. Voilà à quoi nous devrions passer notre temps et notre réflexion. Nous devons comprendre la Chine, la comprendre avec ses paradoxes, son histoire, son autre regard sur la réalité au lieu de proférer des préjugés au rang de vérité absolue. 

    Groupe Perdriel & économie

    Pour ceux qui s'intéressent un peu à l'histoire des médias en France. Nous devons, quand même, nous demander d'où parle le magazine Challenge's dont le slogan est quand même "l'économie de demain est l'affaire de tous". Qui sont ces "tous" ? 

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    Dans cette carte publiée par le Monde Diplomatique et l'Acrimed, nous pouvons voir où se situe l'hebdomadaire Challenge's. En haut à gauche pour ceux qui ne verraient pas tout de suite. 

    Précisément en haut à gauche, il s'agit du groupe Perdriel (ou groupe Nouvel Observateur) est un groupe de presse français dirigé par l'industriel Claude Perdriel (société des sanibroyeurs SFA PAR). Le groupe est né en 1964, avec la création de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur.

    En , Denis Olivennes a été nommé directeur général délégué du groupe par Claude Perdriel, qui souhaite « prendre du champ ».

    En 2010, Denis Olivennes qui ce groupe pour rejoindre Lagardère Active. 

    En 2014, le groupe cède les deux tiers du capital de l'hebdomadaire L'Obs (anciennement Le Nouvel Observateur) aux actionnaires du groupe Le Monde (à savoir : Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse). Cette offre concerne également le site internet d'information générale Rue89 (acquis par Perdriel en 2012), ainsi que les suppléments gratuits Obsession (spécialisé dans la mode, les tendances et la culture) et TéléObs. Le groupe conserve une participation de 34 % (voir sur ce point l'article de Fabienne Schmidt "Nouvel Obs, les coulisses d'une vente", dans les Échos du 15 janvier 2014). 

    En 2016, le groupe Perdriel, propriétaire de Challenges et Sciences et Avenir, achète la société Sophia Publications, éditrice de La Recherche, L'Histoire, Historia et Le Magazine littéraire (voir l'article Quentin Ebrard intitulé "Claude Perdriel seul propriétaire de « Historia », « L’Histoire », « Le Magazine littéraire » et « La Recherche »", dans le Monde du 23 juin 2016). Dans cet article on découvre cette phrase "« Je n’ai jamais envisagé de vendre Challenges, mais j’avais envisagé de prendre un partenaire minoritaire dans la mesure où cela aurait pu contribuer à donner plus de chance à son développement », explique-t-il en réponse aux rumeurs de vente du magazine économique en difficulté"... Et un paragraphe plus loin on peut lire "Pour l’année prochaine, Claude Perdriel espère limiter les pertes de l’hebdomadaire grâce à des économies de 400 000 euros sur le poste des abonnements, à un plan de départ volontaire d’une dizaine de personnes parmi les techniciens et au recours à de la sous-traitance informatique."... 

    En , Claude Perdriel nomme Guillaume Malaurie directeur général délégué du groupe.

    En , la direction de la société Renault annonce avoir acquis 40 % de la société Perdriel par le biais d’un accroissement de capital de cinq millions d’euros. Renault investit dans le groupe dans l’objectif d’offrir des contenus médias exclusifs aux propriétaires de ses futurs véhicules... (Voir sur ce point l'article de Jérôme Lefilliâtre, du 13 décembre 2017, dans Libération, intitulé "Renault se lance dans la presse avec Claude Perdriel") J'aimerais bien ici que l'on définisse ce que signifie "contenus médias exclusifs" pour des "propriétaires des futurs véhicules"... Il y aurait donc une façon "Renault" de voir le monde.

    En décembre 2019, Claude Perdriel rachète les parts de Renault. (Voir sur ce point, l'article du Figaro avec l'AFP, intitulé "Claude Perdriel rachète la part de Renault dans Challenges" du 13 janvier 2020)

    Mais l'histoire ne s'arrête pas ici. Il faut aussi se pencher sur les manœuvres de Bernard Arnault, patron et principal actionnaire de LVMH, avec son entrée promise, en 2021, au groupe Challenges, à l’invitation de son propriétaire Claude Perdriel. Serait-ce le rachat en viager du magazine Challenge's ? (Voir sur ce point la chronique de Hervé Nathan, dans Alternatives économiques, du 8 octobre 2020)

    Alors la question, l'économie de demain est-elle encore l'affaire de tous ou bien seulement de quelques-uns ? Au regard de ces passations, les unes et les dossiers thématiques en faveur ou en défaveur d'un pays sont-ils encore objectifs ? On peut qu'en douter quand on voit les pressions subies par les rédactions... Donc oui "grande fatigue" pour moi de lire, de voir toujours les mêmes grilles de lecture qui ne questionnent pas notre propre aveuglement : un racisme anti-asiatique séculaire.