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internet - Page 3

  • Cambridge Analytica & moi

    Data, INternet, Cambridge, Vie, Privée, Selfie, Profil, Données,

    En ce moment, je m'amuse beaucoup. Enfin la presse française se met à parler de Cambridge Analytica. Un doux nom pour une entreprise de pointe.

    Il faudrait regardez d'un peu plus près. Non promis, je ne changerai point ma façon de parler sur cette interface. Je laisse la plume de chercheuse, de fouineuse du détail de côté. 

    Respirons et plongeons dans nos données. Vous vous souvenez, j'avais avec bonheur, pris le temps d'évoquer le logiciel Data Selfie. L'interface vous permet de voir ce que Facebook a comme information sur vous, votre profil "OCEAN". Par déduction, vous pouvez ainsi voir les informations vendues auprès des entreprises. 

     

    Quoi mes données ? Ce n'est que de la DATA !

    Le mot « data » provient du latin qui signifie « choses données ». Nous pourrions ici nous interroger sur le sens du mot « données ». Afin qu’une chose nous soit donnée, il faut qu’il y ait un acte, un geste en ce sens. Il y a un émetteur et un receveur de ce don. Or dans le cadre numérique, les données sont captée, prises, chez un émetteur qui n’en n’a pas toujours conscience.

    Aujourd’hui nous distinguons le « big data » et la « smart data ». Deux terminologies qui ont une histoire.

    Pour comprendre la data, nous devons nous référer à un article Gil Press, paru dans la revue forbes.com en mai 2013. En effet, il retrace l’histoire de ce que nous désignons par « Big Data ».

    Passons sur le fait que tout étant stocké, il devient difficile d'y voir clair dans cet amas. Pourquoi tout garder me direz-vous ? Gill Press vous répond en faisant référence à la conférence d’avril 1980 intitulée « Où allons-nous à partir d’ici ? » . Il révèle ici une notion très importante pour les gestionnaires du « big data » : tout doit être stocké, sans restriction, ainsi l’utilisateur ne sait plus distinguer ce qui est obsolète de ce qui est utile.

    En octobre 1997, l’expression « big data » fait son apparition dans la bibliothèque numérique de l’ACM (Association for Computing Machinery ).  Sa définition signifie « grosses données », ou mégadonnées, parfois appelées données massives. Ainsi sont désignés des ensembles de données qui deviennent tellement volumineux qu’il est impossible de les travailler à l’aide d’outils classiques de gestion de base de données ou de gestion de l’information.

    Je passe la notion des 3V, des 4V puis des 5V de la data... Mais cette notion devient de plus en plus centrale pour apprendre à dompter les données et s'approcher de votre profil parfait.

     

    La data selon Cambridge Analytica 

    Cambridge Analytica (CA) est une société privée de communication stratégique. Pour fournir ses analyses stratégiques, ou ses recommandations à ses clients, cette société combine des outils d’exploration et d’analyse des données.

    Cambridge Analytica a été crée en 2013 comme une filière du groupe SCL spécialisée en politique américaine. Comme indiqué sur leur site, la société est présente à New York, Washington et Londres.


     

     

    Pourquoi cette société indique un réel changement dans l’usage des données ? Cambridge Analytica est l’une des premières sociétés à ouvertement se servir des données (ou datas) récoltées (sur tous les réseaux) pour en dresser des grilles comportementales des internautes.

    Cambridge Analytica créé ainsi des profils « psychographiques » complets d'Américains basés sur leurs détails de leurs habitudes de consommation,  leurs activités sur les médias sociaux et leurs traits psychologiques. 

    Partant de ces données, elle a pu mettre en place la stratégie de communication en vue de la victoire de Donald Trump. Elle a procédé par une analyse des profils psychologiques, déterminés, avec finesse, des segments de population. Ainsi le soir du troisième débat entre Hilary Clinton et Donald Trump, elle a adressé 175 000 messages différents. Cette différence n’est pas nécessairement flagrante, il s’agit d’un ton, d’une couleur, de quelques mots qui font la différence. Mais le point sur lequel Alexander Nix insiste c’est que l’époque où tout le monde reçoit le même message à un instant t est révolue. Une affiche commune pour faire de la publicité n’a plus d’impact, tout doit être établi en fonction des profils « psychographiques » (établis à partir de la data). Ainsi les messages peuvent devenir unique, ou s’adresser à des très petits groupes  (quartier, résidence, ou personne unique).

    Du profil OCEAN, pas assez précis, Cambridge Analytica propose le tableau suivant :

    Data, INternet, Cambridge, Vie, Privée, Selfie, Profil, Données,

    Ainsi l’analyse des datas conduit avec pertinence à une action sur mesure. Chaque personne reçoit un message (ou un stimulus) pour indiquer une orientation comportementale, dans le cas présent un vote.  Cambridge Analytica  par ses démonstrations tend à faire penser que le management de demain sera celui en lien avec les datas de chaque employés.

    Or dans le cadre des ressources humaines les « datas », comme dans le management (ou gouvernance) d’un pays, ne sont pas données d’emblée. Il faut aller les chercher et proposer des modèles d’analyse. Le cas de Cambridge Analytica nous montre comment il est possible, avec un modèle d’analyse, d’aboutir à des messages individuels... 

    Nous atteignons ainsi l'ultime degré de la société de contrôle (évoquée par Deleuze), celui du contrôle absolu des individus : l'illusion d'une liberté... Après le paradoxe du choix, nous voici face au paradoxe de la liberté. 

     


  • 10 astuces, 7 conseils, 3 minutes, pour...

    Vous avez aimé mes articles 10 astuces pour réussir ses photos avec son smartphone ! Ou encore 7 astuces pour "bien" écrire sur le Web, je vous en remercie vivement ! J'ai su créer un taux d'engagement, de rebonds, que les algorithmes adorent. Ils ont même dévorer ses articles en se disant "la rebelle se tasse, c'est parfait"...

    Cependant ils sont ingénieux, ils veillent mes algorithmes préférés. Ils ont l'oeil. Ils savent bien que la récurrence des mots sur ce blog ne sonne pas avec "3 minutes pour être zen", "5 mois pour se marier et 12 pour divorcer", ou encore "12 astuces de grand-mère"...

    Cela vous surprend ?

    Avez-vous vu le "header" de ce blog ? Vous savez le truc en haut écrit en gros... "Rebelle" et surtout la ligne directrice "Moi, je dis ça, je dis rien"... Avec un gros point "philosophie de guerre"... 

    Vous trouvez que cela colle avec des trucs et astuces ?

    Respirez avant de répondre !

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    Attention réfléchissez encore plus fort... Deuxième image ?

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    Vous n'avez pas remarqué, comme le monde entier s'est mis à la mode des "3 minutes de bonheur", ou "7 minutes pour se muscler les fesses" ou encore "deux minutes pour sucer (pardon pour convaincre)"...

    D'après-vous à quel moment sommes-nous devenus si cons ?

    Vraie question ?

    A partir de quand, avons-nous commencer à préférer les reader-digest ? Serait-ce au moment où notre cerveau c'est dit "ça y est j'ai le projet du siècle ! devenir mou, gras et con"...

    C'est reposant la masse... pas besoin de se compliquer, il suffit de se laisser porter... Il nage dans la masse informe, des cerveaux informes... Pris individuellement un cerveau reste un cerveau. Mais un cerveau pris dans la masse, c'est un peu comme une installation géante de barbe à papa. Cela colle, c'est filandreux. Indiscernable. Tout est identique. Le cerveau devient encore plus mou, il adhère aux autres... 

    Il en finit même par prendre la forme de l'informe. C'est confortable la barbe-à-papa. On a pas besoin de sortir du lot, sinon on devient un paria, un rebus... une tâche dans la savoureuse barbe-à-papa.

    Dans cet univers, que se passe-t-il ? On chante, on danse comme dans les comédies musicales. On rêve d'un prince, d'une princesse, d'un sourire parfait, de cheveux blonds comme les blés. Que dis-je ?

    Peu à peu, on cherche le like, l'auto-promotion. Le cerveau cherche à devenir le meilleur "fil", le "plus doux", le plus "amer", le plus "dur"... La masse des autres fils se mettent à liker, à envoyer des coeurs, à distinguer ce fil... 

    Bref, notre cerveau se transforme en plante mouvante. Il regarde ce bain de fils, il se complait. Peu à peu, il devient une plante mouvante. Il s'englue peu à peu. Immersion totale. Immersion confortée. Il lit de la bouse et il y prend goût.

    Et quand on ne lit plus, on regarde un déversoir enthousiasmant de conneries aujourd'hui appelé Youtube (jadis la télévision) où l'on voit d'autres cerveaux faire des trucs mous, répétitifs, où les vidéos de chats mignons jouxtent des décapitations en direct.  C'est sympa, non ?

    Moi j'adore... NAN, je rigole...

    Le must du must, c'est que personne ne s'offusque... Bah non "c'est comme ça!" répètent les cerveaux en ajoutant "on n'y peut rien"...

    Et à force, on devient encore plus mous. Sans goût, perdus dans le vide sidéral des actions des autres... Avec une attention réduite.

    Je rappelle une vidéo réussie sur Youtube doit faire max 8 minutes...

    Hello guys ! There is a problem ! 

    Est-ce la même humanité qui a envoyé un astronaute sur la lune ?

    8 minutes donc... pour argumenter.... BAH NON (pour tomber par terre, pour se frapper, pour caresser des chats, faire crier des bébés, faire des danses, des concours de t-shirts mouillés, ou de jeu d'alcool et j'en passe)

    Adieu l'ARGUMENTATION... dans le digital, c'est le commentaire qui est roi (on pourrait même dire ROI - retour sur investissement)

    L'argumentation fait peur. Elle dérange, elle perturbe la mollesse royale. Elle rend le cerveau indépendant. Il sort un peu de la masse, il s'aperçoit que le monde peut être autrement. 

    Retournons, moutons, dans la barbe-à-papa. C'est sucré, c'est chaud, c'est sans soucis, c'est facile, c'est immédiat. 

    Avez-vous remarqué avec quelle facilité nous sommes passés de la Société du Spectacle à la Société de Commentaire(s) ? 

    On commente, pour commenter à partir d'un commentaire, lui-même extrait d'un autre commentaire, ou d'un morceau de citation, hors contacte. "Non, mais allô quoi ?" 

    De commentaire en commentaire on ne sait même plus de quel sujet on traite.

    Sujet, un topique, mais à quoi cela sert ? Une vidéo réussie dure 8 minutes, ou encore mieux, elle devient boucle, de boucle. Bref, le plus drôle ce sont les publicités qui viennent avant vos vidéos. Ces vidéos qui, du fait des nouvelles habitudes de "lecture" sur le net, vous suivent et surtout ne dépasse pas le 8 secondes. L'invention de la tente 2 secondes de Décathlon obéit cette observation. 

    Les 5 premières secondes comptent pour capter l'attention de notre cerveau mou... D'autant plus vrai, aujourd'hui que les nouvelles générations n'ont plus que 8 secondes d'attention !

    Comme je suis "vieille" (oui, oui, je vous assure, je scrolle ma date de naissance sur internet), moi "les 8 secondes" cela évoque l'archéologie de la publicité. Avec "j'ai 8 secondes pour vous dire.." Nous sommes en 1986, et Ovomaltine, lance cette publicité de "8 secondes" un défi, une modernité...

     

    Dans ce monde de cerveaux mous, perdus dans la barbe-à-papa, pour ne pas dire enclin à la connerie,  heureusement, je viens de recevoir un fabuleux livre que j'ai hâte de lire pour savoir comment survivre dans un monde de cons.

    Enfin, Pascal, vous auriez dû écouter mes trucs et astuces... 43 leçons... C'est un peu long pour nos pauvres cerveaux mous... Après tout survivre, cela se mérite ! 

    con, cerveau, création, mémoire, attention, média, influence, internet, langage, survie, ordonneau

  • 7 astuces pour "bien" écrire sur le Web

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    En 6 890 098 mots (minimum) et 2500 articles publiés (ou plus), quelques livres... j'ai eu le temps de comprendre comment on écrit sur le Web. J'ai eu le temps de me demander, comment bien écrire ? ou surtout comment être lu ?

    Depuis la naissance d'Internet, les techniques d'écriture n'ont pas trop changé. En revanche, la technologie a fait un bon en avant. Donc pour être lu sur le web... ou plus exactement être vu, il vous faut écrire pour les algorithmes. Et notamment deux (que j'adore) : Google Panda & Google Pingouin.

    Google Panda est apparu en 2011 et était censé améliorer la pertinence des résultats de Google en pénalisant les sites peu qualitatifs. Google Pingouin, lancé en avril 2012, devait lui, pénaliser les sites utilisant des techniques douteuses de netlinking.

    Maintenant que nous sommes prêts, voici nos 7 astuces !

     

    Astuce n°1 : Écrire pour les paresseux 

    • Soyez clair
    • Soyez séduisant
    • Soyez utile
    • Soyez précis
    • Soyez pédagogique
    • Soyez rassurant
    • Soyez convaincant

    Respecter la règle des 4C : Crédibilité, Clarté, Concision, Cohérence

    Bref des phrases courtes. Soit : sujet, verbe, complément.

     

    Astuce n°2 : La visualisation

    Créer autant que possible des infographies... des visuels percutants...

    Jouer autant que possible sur la TAILLE des TITRES 

    mettre quelques mots clés en gras, ou

    1. faire 
    2. des
    3. listes
    4. avec
    5. des puces

    Astuce n°3 : Pensez SMART (phone) - MOBILE 

    Inutile de vous rappeler ici, les 50 chiffres à retenir des réseaux sociaux en 2017, pour vous dire que toute la journée, les humains sont sur leur mobile... Le monde est devenu un écran. Nouveau prisme du réel. (cette dernière phrase, n'est pas bonne pour un algorithme, je vous rappelle, il faut être clair, concis, cohérent et crédible).

    Donc pour optimiser votre article, pensez lecture en F (le F-Shaped Pattern théorisé par Jakob Nielsen)...

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    Astuce n°4 : Pyramide inversée 

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    Cette pyramide est la clef de votre cible. Plus elle doit scroller, moins elle a d'attention. Normal, le monde va vite et l'information encore plus. Donc en haut l'information capitale et le bas les détails.

    > Nielsen Norman Group indique que 81% des internautes lisent, en moyenne, le premier paragraphe, contre 32% seulement pour le quatrième paragraphe. 

     

    Astuce n°4 : Qui est votre lecteur ?

    Adressez-vous directement à votre audience. Utilisez un langage vivant. Peu chiant. Pensez aux « call-to-action ».

    Evitez de concentrer l’attention sur vous / votre entreprise / votre marque...

    Hello c'est fini...

    Nous sommes à l'heure du STORYTELLING pertinent, joueur, participatif. Proposez à votre lecteur un contenu pertinent, intéressant, à forte valeur ajoutée et utile pour LUI (seul).

     

    Astuce n°5 : Travailler votre écriture

    Sans relâche. Chaque jour. Toutes les formulations. Tous les styles : du rap à la romance en passant par la version scientifique. Jouez avec les mots, avec les accords. Transformez. Métamorphosez. PLAY... 

    Mettez du rythme. 

    Essayez, tombez, recommencez...

     

    Astuce n°6 : Référencement Naturel (SEO)

    Ciel jamais sans mon SEO... Ok ?  Google a ses règles... Il aime les contenus pertinents et originaux. En plus Google explique toute la démarche... Donc suivez le guide !

     

    Astuce n°7 : RELECTURE

    Je sais, nous savons, ils savent... Nous voulons tous aller vite. Plus vite que notre ombre. Mais un mot peut en cacher un autre. Donc une relecture c'est bien. Pour éviter les redites, les doublons... Et surtout vérifiez bien que votre nombre de mots dépassent les 300... C'est mieux...

     

    Cet article est le résumé d'un cours... Accessible ici avec mot de passe ! Ce sera ici la dernière info pour les courageux... Un article ne doit pas comporter plus de 7 liens...

     

  • Qui a craqué Internet ?

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    Voilà l'information la plus intéressante de l'année... Internet a été craqué. Stop on fire !

    C'est un Tweet très poétique que celui des Anonymous. Nous ne sommes même pas en 2040, nous sommes en 2016 et Internet est tombé. Sans aile. Brisé au sol, cloué, toutes les données ont été aspirées, éteintes, contraignant les cerveaux humains à se réveiller.

    Dans une nuit sans lune, les cerveaux ont eu beaucoup de mal à voir que leurs Tweets, leur message Facebook ne partaient plus. Et puis une fois le "courant" remis tout le monde s'en fiche.  

     

    Qui donc a craqué le Net ? Qui donc a opéré ce crash ?

    Pourtant celui ou celle qui a fait cela est un génie. Un talent à l'état pur.

    Sa technique ressemble à une farce magique ! Pour faire crasher le Net, il suffit donc de connecter tous les objets connectés du marché (stylo, téléphone, cafetière, réfrigérateur, vibromasseur, etc.) et de les orienter vers le même serveur...

    C'est hyper malin ! 

    En termes techniques : les pirates ont rendu un serveur indisponible en le surchargeant de requêtes. Pour les plus initiés, il s’agit d’un déni de service distribué (DDos).

    Un jeu d'enfant...

    A qui profite cet arrêt ? Telle est la question...

    En tous les cas, c'est extrêmement intéressant de voir que le Net a crashé, alors que nous sommes qu'au balbutiement des objets connectés (ces choses qui sont soit-disant l'avenir de l'économie)...

    Allez encore quelques @@@@@ et on va finir par s'apercevoir que le réel nous rattrape toujours ;-)

    Qui a donc crashé le Net ?

    Qui a donc démontré que le net n'est qu'une obsolescence si bien programmée ?